Le groupe E. Leclerc a expliqué ce jeudi qu’il ne réembauchera pas la caissière qui avait été licenciée mi-mars d’un de ses magasins de Strasbourg pour avoir acheté une baguette et une patate douce pendant sa pause.
L’ex-employée du supermarché Leclerc Neuhof-Stockfeld avait entamé une procédure aux prud’hommes à la suite de son licenciement « pour faute grave », pour ses achats totalisant environ 4 euros pendant sa pause.
ActuStrasbourg nous apprend qu’un « commun accord » a été trouvé entre la caissière et la direction, et que l’hôtesse de caisse ne sera pas réintégrée au sein de l’hypermarché où elle travaillait.
Quant à la question de savoir la nature de cet accord, l’enseigne n’a pas voulu la divulguer. « Les intéressés souhaitent préserver la confidentialité de leur accord et tourner la page », s’est-elle contentée de dire.
Sur les réseaux sociaux, l’annonce de la mise à pied de l’employée avait créé la polémique, ce qui avait poussé Leclerc à réagir sur Twitter : « La coopérative régionale E. Leclerc dont dépend ce magasin a mandaté un expert en droit du travail afin de clarifier les faits et le respect du code du travail. »
Cette réponse n’avait pas empêché de nombreux internautes à appeler à boycotter l’enseigne.
De son côté, la caissière a déclaré, en entrevue à la caméra de France 3 : « On me reproche d’avoir abandonné mon poste. Ce qui est faux », assure la mère de famille. « J’ai les justificatifs qui prouvent, via les tickets de caisse, que j’étais bien en pause lors de l’achat. Je suis tombée des nues quand j’ai appris que j’étais licenciée par rapport à cela. »
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