Le Parlement européen a ouvert sa première session plénière à Strasbourg depuis le début de l’épidémie de Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois). Un retour avec peu de députés mais considéré comme un succès pour la France dans sa lutte pour défendre la capitale alsacienne face à Bruxelles.
« C’est un jour très important pour le Parlement européen. Après plus de 15 mois, nous sommes de retour à notre siège à Strasbourg », a déclaré le 7 juin, en français, le président de l’institution, l’Italien David Sassoli, en donnant, peu après 17H00 (15H00 GMT), le coup d’envoi de cette session de débats et de votes qui se tiendra jusqu’à jeudi après-midi.
« Aujourd’hui, c’est le retour à Strasbourg pour le Parlement européen ! Et ça fait du bien », s’est félicité sur Twitter Clément Beaune, le secrétaire d’État français aux Affaires européennes.
Aujourd’hui c’est le retour à #Strasbourg pour le Parlement européen ! Et ça fait du bien. Je m’y étais engagé et j’y serai ????@PE_FRANCE @PEStrasbourg pic.twitter.com/B0mB8AmGA0
— Clement Beaune (@CBeaune) June 7, 2021
Une session « hybride »
L’hémicycle strasbourgeois n’a accueilli aucune session plénière mensuelle, au cours desquelles les eurodéputés débattent et votent les textes législatifs, depuis février 2020, quand l’Alsace a été en première ligne des débuts de la pandémie.
Ce retour à Strasbourg prend la forme d’une session « hybride », les 705 eurodéputés ayant le choix de venir à Strasbourg ou de voter à distance depuis leur pays, option pour laquelle devrait opter une grande partie d’entre eux.
Alors que des sessions hybrides ont eu lieu depuis plusieurs mois à Bruxelles, les autorités françaises ont insisté fortement pour que les sessions reviennent désormais à Strasbourg. « C’est ici que bat le cœur de la démocratie européenne », avait encore lancé début mai le président Emmanuel Macron.
Polémiques autour du va-et-vient entre Bruxelles et Strasbourg
Symbole de la réconciliation franco-allemande, la capitale alsacienne est le siège officiel du Parlement européen, un principe inscrit dans les traités européens. Mais dans les faits, les eurodéputés, avant même l’épidémie de Covid-19 ne s’y rendaient que trois jours et demi par mois pour les sessions plénières.
Le reste du travail parlementaire se fait à Bruxelles, où se trouvent les autres institutions européennes. Ces va-et-vient mensuels entre Bruxelles et Strasbourg sont l’objet de polémiques depuis des années.
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