L’embarquement de patients alsaciens contaminés par le virus du PCC à bord du TGV médicalisé qui doit les évacuer vers des hôpitaux des Pays-de-la-Loire a débuté jeudi vers 08H30.
Pour cette opération sans précédent en Europe, les premières ambulances sont arrivées peu après 6H00 sur le quai 1 de la gare où stationne depuis mercredi soir le TGV Duplex médicalisé.
Un ballet d’ambulances a alors débuté avec le personnel soignant en sur-combinaisons s’affairant autour des véhicules.
Epoch Times renomme le nouveau coronavirus « virus du PCC », la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ayant permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Une « première en Europe »
Puis vers 8H30, les premiers patients ont été acheminés sur des civières et embarqués dans le TGV.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait souligné en début de semaine que cette évacuation constituait une « première en Europe ».
Les vingt patients gravement atteints doivent être transférés vers des hôpitaux des Pays-de-la-Loire, Angers, Le Mans, Nantes, la Roche-sur-Yon.
Ils devaient être installés dans cinq voitures, à raison de quatre par salle basse, celles du haut étant dévolues à la circulation des matériels et des personnels soignants, a précisé la Direction générale de la Santé (DGS).
Dans chaque voiture, une équipe médicale constituée d’un médecin anesthésiste-réanimateur, d’un interne, d’un infirmier anesthésiste et de trois infirmiers sera présente, selon la DGS.
Ces soignants sont issus des CHU de Nantes et d’Angers ainsi que de l’AP-HP Paris, tandis que le SAMU de Paris coordonne la manœuvre. Environ 50 soignants et logisticiens participent au voyage.
Une rame classique a été accouplée à la rame médicalisée, afin de faire face à de possibles aléas, comme une collision avec du gibier.
Déclenchée pour soulager une des régions de France les plus touchées par la pandémie et ses hôpitaux saturés, cette opération pourrait être amenées à se répéter.
Afin de soulager les hôpitaux du Grand Est, où 506 personnes ont déjà trouvé la mort à cause du coronavirus, plusieurs opérations d’évacuation de patients ont précédemment été conduites par un Airbus de l’Armée de l’air vers d’autres hôpitaux en France, une première également. D’autres ont été organisées par hélicoptère vers des pays limitrophes, notamment l’Allemagne.
Autre première, là encore à Mulhouse : un hôpital militaire de campagne, visité mercredi par Emmanuel Macron, a été déployé cette semaine au pied de l’hôpital civil afin de prendre en charge une trentaine de ses patients.
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