Mademoiselle est un faux nom de cocktail qui a été créé par quatre étudiantes. Le but ? Permettre aux femmes de signaler en toute discrétion qu’elles sont en danger lorsqu’elles se trouvent dans les bars de Strasbourg.
L’idée n’est pas nouvelle puisqu’elle existe déjà à l’étranger, mais l’association étudiante de Strasbourg Mad’EMoiselle lui a trouvé un nom spécifique pour leur ville.
« C’est un système qui existe déjà dans d’autres pays. Au Royaume-Uni par exemple, il a été baptisé Angela », indique à France 3 Lisa Weissenbach, présidente de l’association. Au Québec, le nom de code est l’Angelot.
« Notre objectif principal, c’est vraiment d’assurer la sécurisation de l’espace public à Strasbourg pour les femmes, notamment la nuit », explique l’étudiante de deuxième année de bachelor à l’école de management de Strasbourg. « Selon un sondage IFOP, huit femmes sur dix ont déjà été victimes d’agressions dans la rue. C’est ce chiffre préoccupant qui nous a poussées à monter cette association. »
Avant même la soirée officielle de lancement, prévue le 6 mars prochain selon 20 Minutes, une dizaine d’établissements avaient déjà adopté le nouveau concept. Des autocollants les identifient sur leur devanture, et des affiches sont placées dans les toilettes des femmes pour que la clientèle soit au courant.
« Nous avons été surprises par un accueil très favorable pour l’instant des gens que nous avons contactés », se réjouit Lisa. « Nous n’en sommes qu’au début et nous espérons vraiment une généralisation de ce concept. »
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