Un habitant de Strasbourg a appris en février dernier que son fils de 3 ans était autiste léger. Après avoir fait des recherches, il a découvert qu’Abdallah pourrait bénéficier grandement d’une méthode basée sur le jeu. Il recherche donc un grand nombre de bénévoles pour jouer avec son petit garçon afin de participer à son développement.
La famille d’un petit garçon de 3 ans a placé des annonces un peu partout dans le quartier Wacken à Strasbourg, mais aussi sur Internet. « Le petit Abdallah a été diagnostiqué avec un trouble du spectre autistique. La méthode consiste à jouer 1 h 30 par semaine avec lui. Nous cherchons un maximum de personnes car il en faudrait 35 au moins », indique le texte accompagnant l’annonce.
Gentil, gai et affectueux : tels sont les qualificatifs qu’utilise Foued pour décrire son fils. Après avoir obtenu le diagnostic, les parents d’Abdallah ont cherché des solutions et se sont mis en pause professionnelle pour avoir du temps à consacrer à leurs recherches et à leur fils. Ils ont trouvé une méthode de travail qui les a interpellés, confie le père de famille à France 3. Cette méthode, c’est « la méthode des trois i » – jeu individuel, jeu intensif et jeu interactif, expliquée par l’association Autisme espoir vers l’école (AEVE).
« Globalement, la méthode consiste à aménager une pièce neutre pour l’enfant avec des jouets spécifiques qui l’aideront à se développer », indique Foued à Actu Strasbourg. « Dans la méthode, il y a trois phases. Celle d’imitation : l’enfant apprend à imiter, car il ne le fait pas. Deuxième phase : sociabilisation, on sort l’enfant, on l’habitue un peu au climat extérieur pour pouvoir appliquer ce qu’il a appris en salle de jeu. La troisième, c’est l’apprentissage : on le prépare à aller à l’école. »
Les parents d’Abdallah ont aimé cette méthode après avoir vu la vidéo d’AEVE dans laquelle la présidente de l’association raconte comment elle a réussi à éveiller son petit fils – aujourd’hui, il a son bac et conduit – grâce à « une prise en charge quotidienne de bénévoles se relayant du lundi au dimanche, du matin au soir ».
« Ce qui m’a plu, c’est la prise en charge toute la journée », explique Foued. « Car j’ai vu que mon petit peut apprendre. Tout ce que je fais avec lui, il le refait, mais à sa façon. Car ce sont des enfants qui font comme ils veulent, quand ils veulent. »
La famille a donc besoin d’aide pour mettre en place cette méthode prometteuse. Il leur faut des bénévoles, beaucoup de bénévoles pour se relayer toutes les 1 h 30. « Il en faut au minimum 35 par semaine », précise le père de famille. Les bénévoles doivent avoir au moins 16 ans.
« La mission première est de jouer avec lui dans notre salle de jeux aménagée à la maison, avec des jeux spécifiques. Il y a un suivi avec une psychologue à travers une caméra – et aussi pour raisons de sécurité – pour guider les bénévoles », indique Foued.
Si cette mission vous intéresse et que vous désirez faire partie des premiers amis de la vie d’Abdallah – « des amis exclusifs, de luxe, dédiés à lui » – contactez Foued au 06 46 00 33 54. Il vous invitera à participer à une formation par visio-conférence.
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