La préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier a pris lundi 14 février un arrêté interdisant toute « manifestation non déclarée » des convois de la Liberté, aux abords du Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, a annoncé la préfecture dans un communiqué.
« Plusieurs convois routiers semblent s’être formés pour rallier Strasbourg » ce lundi 14 février avec pour « objectif affiché (…) de rejoindre les institutions européennes » et d’ « entraver la circulation routière », indique la préfecture.
Après avoir convergé vers Paris samedi, une partie des convois « de la liberté » ont pris dimanche la direction de Bruxelles, certains évoquant toutefois l’idée de rallier Strasbourg.
Avec @remitell, nous attendons le convoi de la Liberté devant la Commission Européenne de Bruxelles.#ConvoidelaLiberte pic.twitter.com/P9WQb8KKL5
— Philippe Murer ?? (@PhilippeMurer) February 14, 2022
Le Convoi de la Liberté est arrivé à Bruxelles!✊
NON AU PASS!? pic.twitter.com/e6KgbjLfQe
— ❗️?????????????™️❗️ (@EnModeMacaron) February 14, 2022
?? #HQNews – Le « Convoi de la liberté » se divise : une partie continue sa route vers #Bruxelles alors que de l’autre côté, la destination est désormais #Strasbourg où les députés européens se rassemblent cette semaine. #ConvoidelaLiberte (La Voix du Nord)
— Hugo & Quentin ✨ (@HugoQuentin44) February 14, 2022
« Mon premier souci est de protéger la session du Parlement qui doit se dérouler dans de bonnes conditions jusqu’à jeudi soir », a souligné la préfète, interrogée par l’AFP.
Un « dispositif » des forces de l’ordre est ainsi en cours de déploiement autour des « institutions européennes déjà sous surveillance » et « plus largement, tous les axes routiers menant à Strasbourg », a-t-elle précisé, disant ignorer le nombre de manifestants qui pourraient converger vers la capitale alsacienne.
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