La superstar de basketball LeBron James a sa vision de ce que devrait être une école publique, mais dans sa ville natale d’Akron, aux États-Unis, il n’y avait rien qui ressemblait à ce qu’il envisageait.
Au lieu de se plaindre, de faire du lobbying ou de harceler le Congrès « pour qu’ils fassent quelque chose », il a utilisé son nom et son influence pour que le district scolaire local l’aide à créer l’école publique de ses rêves – une école publique qui aide des enfants comme il a été, fils d’une mère adolescente qui a connu de grandes difficultés pour l’élever.
Avec son investissement d’environ 25 % des fonds nécessaires pour faire fonctionner l’école, nommée I Promise (Je promets), James a reçu beaucoup d’éloges pour ne pas avoir fait la même chose que d’autres personnalités au fil des ans.
Contrairement à la star du tennis Andre Agassi, Sean « Diddy » Combs, Pitbull, Jalen Rose et d’autres, qui ont ouvert des écoles privées ou à charte, James s’est chargé de concrétiser sa vision dans le cadre d’une école publique. Avant lui, d’autres célébrités ont choisi d’avoir la liberté de dicter le mode de fonctionnement des écoles et de choisir qui les dirigerait, en s’éloignant des écoles publiques traditionnelles.
James s’est vu accorder une liberté sans précédent avec l’école I Promise, alors même que les contribuables paient environ 75 % de la facture. Pourtant, l’école n’est pas la sienne, et il ne choisira pas le personnel : l’école I Promise est une installation du district scolaire d’Akron. Et même si l’école accueillera environ 120 élèves par année d’études, qui accusent un retard par rapport à leur cohorte, cela ne représente qu’un quart des élèves à risque du district.
Alors pourquoi tant de gens se sont réjouis quand LeBon a annoncé son plan ?
Avec tant d’athlètes et même des vedettes de la musique comme Chance le rappeur, qui travaillent si fort pour améliorer le système scolaire public grâce aux efforts privés, n’est-il pas clair pour le public que c’est entrepreneuriat privé, et non le gouvernement, qui fait bouger les choses ?
Ce que les gouvernements ne peuvent pas concevoir, des mains privées peuvent le construire.
Reste à savoir si l’école de LeBon James prendra son envol et deviendra un exemple pour les autres écoles publiques du pays. Le buzz créé par sa simple annonce montre jusqu’où une personne privée peut aller.
Grâce à son implication, il ne serait pas exagéré de supposer que les élèves à risque choisis pour fréquenter l’école I Promise iront au-delà des attentes de chacun. Mais le district scolaire d’Akron aurait-il pu le faire tout seul ?
En bref, la réponse est non, et c’est parce que le système scolaire public laisse tomber les élèves depuis des décennies. Il a fallu l’initiative d’une personne privée et célèbre pour lancer ce projet.
Si ce qui compte, c’est de renforcer la scolarisation traditionnelle et d’en faire une priorité, pourquoi le public compterait-il autant sur des figures comme Chance et LeBon James pour aider à améliorer le système ? De toute évidence, ce qui importe ici, ce ne sont pas les bonnes intentions des uns et des autres lorsqu’il s’agit de soutenir l’éducation publique, mais la question de savoir si le gouvernement est capable de livrer la marchandise dans un domaine où seul le marché privé semble pouvoir le faire.
Pourtant, l’option privée continue d’être largement accusée de contribuer à miner l’éducation publique, ce qui nous incite à nous demander si les critiques de l’éducation privée ne sont pas perdues dans l’ironie du sort.
Chloé Anagnos est une rédactrice dont le travail a été présenté par Fox News, USA Today, CNN Money et Wired. Cet article a été publié pour la première fois par AIER.org.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions d’Epoch Times.
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