Bretagne : succès de la collecte pour acheter un zoo et libérer les animaux

Par Epoch Times avec AFP
22 décembre 2019 16:49 Mis à jour: 22 décembre 2019 19:04

La collecte lancée pour racheter un zoo de Bretagne, libérer ses animaux et le transformer en centre de réhabilitation d’animaux sauvages saisis lors du démantèlement de trafics a dépassé son objectif, affichant dimanche près de 650.000 euros récoltés.

 

Soutenue dès le départ par le journaliste Hugo Clément, qui présente une nouvelle émission sur France 2 consacrée aux luttes écolos, puis relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités comme l’animateur Stéphane Bern ou le comédien Pierre Niney, l’initiative a reçu un coup de pouce décisif avec un don de 250.000 euros de l’investisseur Marc Simoncini, fondateur de Meetic, annoncé sur Twitter.

« On est très contents, on n’aurait pas parié qu’on aurait ce succès aussi vite », la collecte ayant été lancée mercredi avec l’objectif de réunir de 600.000 euros, a déclaré à l’AFP Lamya Essemlali, coprésidente de Rewild. Cette ONG est à l’origine du projet de rachat du zoo de Pont-Scorff, près de Lorient, et ses quelque 560 animaux.

(google.com/maps)

« Marc (Simoncini) a donné un bon coup de main, mais on avait déjà depuis le début un bel engouement des petits donateurs », a-t-elle relevé. « L’urgence, c’est de réaménager les lieux pour que les animaux aient de meilleures conditions. Nous allons aussi mener un check-up de santé de tous les animaux ».

Rewild, coalition de sept associations, avait signé en début de semaine une promesse de vente pour le zoo et avait jusqu’au 31 mai pour réunir la somme nécessaire.

La cagnotte va toutefois rester ouverte en ligne pour lever les fonds nécessaires au fonctionnement du zoo le temps de mettre en place le projet économique prévu (restaurant, visites en réalité virtuelle, centre de formation).

« Maintenant, le challenge, ça va être de faire vivre le zoo, l’objectif c’est que les gens continuent à nous soutenir », a souligné Lamya Essemlali, alors que le budget de fonctionnement est estimé par les repreneurs à 100.000 euros par mois et qu’il y aura « raisonnablement 5 à 6 mois sans rentrée d’argent ». 

Le zoo abrite entre autres des lions, éléphants, girafes, pandas roux ou encore des loups, et la situation de chaque animal doit être examinée avec « pour priorité un retour à la nature si possible », selon les promoteurs du projet, qui veulent aussi transformer l’établissement en « centre de réhabilitation » pour animaux saisis lors du démantèlement de trafics.

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