Bien que le gel hydroalcoolique, le port du masque et la prise de température à l’entrée étaient obligatoires à l’entrée du parc, le Puy du Fou a annoncé dimanche 26 juillet qu’il allait limiter à 5 000 le nombre de spectateurs à sa célèbre Cinéscénie.
« En concertation permanente avec l’État, le Puy du Fou a ouvert la Cinéscénie en 3 tribunes dans le respect du protocole sanitaire visant à garantir la sécurité de ses spectateurs », peut-on lire le 25 juillet sur le compte Twitter du parc situé aux Epesses, en Vendée.
En concertation permanente avec l’Etat, le Puy du Fou a ouvert la Cinéscénie en 3 tribunes dans le respect du protocole sanitaire visant à garantir la sécurité de ses spectateurs. (1/2)
— Puy du Fou (@PuyduFou) July 25, 2020
Tollé sur les réseaux
Mais les images de 12 000 spectateurs – portant tous un masque – répartis dans trois tribunes distinctes et séparées par des plaques de plexiglas, ont suscité un début de polémique sur les réseaux sociaux. Certains internautes s’interrogent notamment sur la légalité de ce spectacle en plein air alors que les rassemblements de plus de 5 000 personnes restent interdits en France et à l’heure où la circulation du virus est en « nette augmentation », selon les mots du ministère de la Santé.
12 000 personnes au Puy du Fou hier soir dans une grande tribune de 14 000 places, 5 000 personnes dans un stade de 80 000 places au Stade de France. Logique ??♂️ https://t.co/cU3CwwKKKz
— Julien Castanheira (@JulienCst) July 25, 2020
Ça me tue toutes ces « injonctions à la jeunesse » alors que je ne trouve pas un mot d’officiels sur les 12 000 personnes rassemblées au Puy du Fou pour un spectacle…
— Juliette Gramaglia (@jltlia) July 26, 2020
« Une tribune de 5 000 places » dès vendredi prochain
Le président du Puy du Fou, Nicolas de Villiers, a assuré comprendre « les inquiétudes », disant vouloir « garantir la sérénité de nos spectateurs à venir ». « Nous avions tous les accords pour ouvrir selon la forme adoptée et selon le protocole sanitaire », assure aussi le dirigeant du parc.
« Cela suscite un certains nombre d’inquiétudes et de questionnements et nous souhaitons mettre fin à ces questionnements en ouvrant une tribune de 5 000 places au lieu de trois tribunes dès vendredi prochain », a ajouté M. de Villiers, soulignant que la réduction de cette jauge a été décidée de la « propre initiative » du parc.
Selon LCI, la mairie des Epesses s’est défendue de toute intervention sur le sujet : « Contrairement à ce qui a pu être dit dans les médias, la municipalité des Epesses n’a pas donné son autorisation puisqu’elle n’est pas compétente pour autoriser ou non les rassemblements de dix personnes ».
Ce dispositif semble susciter des inquiétudes qui pourraient nuire à la sérénité de nos futurs spectateurs. En conséquence, la Cinéscénie n’accueillera pas plus de 5 000 spectateurs dès sa prochaine représentation. (2/2)
— Puy du Fou (@PuyduFou) July 25, 2020
« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
Olivier Véran appelle les jeunes à être « vigilants »
Dans un interview dans le Parisien du 25 juillet, le ministre de la Santé Olivier Véran appelle les jeunes à être « vigilants ». « Je comprends parfaitement le besoin de changer d’air et de souffler mais le virus, lui, ne prend pas de vacances. On n’a pas encore gagné la guerre », avertit-il.
? [ENTRETIEN EXCLUSIF] «Je comprends parfaitement le besoin de changer d’air et de souffler mais le virus, lui, ne prend pas de vacances. On n’a pas encore gagné la guerre», avertit Olivier Véran, ministre de la Santé > https://t.co/AlzE9Dt3Em pic.twitter.com/RjxiuYKCty
— Le Parisien (@le_Parisien) July 25, 2020
Polémique à la réouverture
Réputé pour ses fresques historiques, le Puy du Fou, qui a accueilli plus de 2,3 millions de personnes en 2019, a vu, comme de nombreux parcs d’attraction, son début de saison tronqué par l’épidémie du virus du PCC avant d’être autorisé à rouvrir ses portes le 11 juin dernier.
Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
La date de sa réouverture avait elle-même fait l’objet d’une polémique, le fondateur du parc Philippe de Villiers ayant rendu public un SMS du président Emmanuel Macron lui donnant son feu vert pour la réouverture, un geste perçu par certains comme une marque de favoritisme.
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