« Aujourd’hui, ces voyous, ces criminels, n’ont plus peur parce qu’ils savent que les différentes lois, notamment les lois Dati et Taubira, leur permettent d’être placés sous une certaine immunité », estime le secrétaire général du syndicat Unité-SGP Police FO, Yves Lefebvre selon Francetvinfo.
Ces propos viennent alors qu’un policier de la Bac de Toulon, dans le Var, s’est fait agresser devant son domicile à Hyères après avoir terminé son service de nuit.
Ce dernier a surpris des cambrioleurs essayant de lui voler sa voiture. L’ayant reconnu comme étant ‘flic’, « une dizaine d’individus sont revenus armés de barres de fer », selon le syndicat SGP Police-FO. Les agresseurs l’ont aussi menacé de mort et « de toutes sortes de vengeance sur son épouse » avant que ce dernier n’ait réussi à s’enfuir.
Selon Yves Lefebvre, « on casse du flic, et on n’hésite pas, parce qu’on sait qu’on n’aura pas de sanction à la hauteur des actes criminels commis ». Selon lui il faudrait remettre en place des maisons de correction : « Des centres fermés, encadrés où on va apprendre les règles de la vie à ces jeunes. Il faut qu’ils respectent la République. On ne respecte plus le prof, le pompier, le soignant et bien évidemment, on ne respecte plus le flic. »
Dans une interview rapportée par Valeurs actuelles, l’ancien Premier ministre Gérard Collomb s’était montré particulièrement pessimiste sur l’avenir proche. « Je ne veux pas faire peur, mais je pense qu’il reste peu de temps. (…) C’est difficile à estimer, mais je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après… ».
De quoi faire réagir les Français et le gouvernement pour identifier l’origine de cette montée des violences et agir sans faire de politique politicienne.
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