38 géants de l’agroalimentaire, incluant Auchan, Casino, Leclerc, les magasins U et Carrefour, ont pris 10 engagements pour réduire le gaspillage alimentaire. L’une des mesures signées le 28 janvier est un pacte sur les dates de consommation.
20 % du gaspillage alimentaire en France est lié aux produits encore consommables, mais dont la date de durabilité minimale (DDM) est dépassée, et pour lesquels on ne risque rien si on les mange, indique BFMTV.
Attention cependant à ne pas les confondre avec ceux dont la date limite de consommation (DLC) est dépassée, ce qui indique que ces produits sont impropres à la consommation.
Les Français ont du mal à s’y retrouver dans la signification des dates de consommation. Too Good To Go embarque industriels et distributeurs alimentaires pour les réviser. https://t.co/i45p5Xz6wj pic.twitter.com/95oQb56uM7
— Clotilde Briard (@ClotildeBriard) January 29, 2020
Le pacte a été signé grâce à une initiative de Too Good to Go, une application anti-gaspillage permettant de trouver des produits à rabais près de chez soi.
Non seulement des rayons spéciaux proposeront les produits dont la DDM est dépassée, mais des grandes marques comme Danone ou Nestlé ainsi que les géants de la distribution se sont engagés à afficher une nouvelle mention sur les produits avec DDM, indiquant : « Après la date, observez, sentez, goûtez. »
Bientôt des « rayons anti-gaspi » dans les supermarchés https://t.co/7ckaJYDUuq
— BFMTV (@BFMTV) January 29, 2020
D’autre produits verront quant à eux leur DDM retirée de l’emballage. « Des aliments comme le fromage à pâte dure, le vinaigre, le miel, le sel, ne deviennent jamais impropres à la consommation », explique Lucie Basch, la fondatrice de Too Good to Go.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.