D’après un article du New York Times, les incidents antisémites ont constitué la moitié de tous les crimes de haine à New York en 2018, selon le Département de la police. Pour mettre ce chiffre en contexte, il y a eu quatre fois plus de crimes motivés par des préjugés contre les Juifs – 142 en tout – que contre les Noirs.
Aucune autre ville américaine n’est plus étroitement associée à l’identité juive que New York et en même temps New York est devenu l’endroit où les Juifs sont les premières victimes des crimes de haine. Et contrairement à l’idéologie dominante, ces crimes ne viennent pas de l’extrême droite. Ces crimes de haine contre les Juifs sont aussi 4 fois plus important que les crimes contre la population noire new-yorkaise.
Selon le New York Times, en seulement quelques jours ce mois-ci, une croix gammée a été trouvée dans un coin de l’Upper West Side et deux Juifs ultra-orthodoxes ont été attaqués dans la rue dans les quartiers hassidiques de Brooklyn. Selon la police et les procureurs, pour l’une des deux agressions, un livreur musulman aurait sauté d’une voiture et aurait commencé à frapper sa victime, en criant « Allah ». Cette semaine encore, d’autres croix gammées sont apparues avant Halloween à Garden Place dans Brooklyn et des messages haineux ont été laissés à l’intérieur d’une synagogue de Prospect Heights.
L’antisémitisme n’est pas considéré comme un problème grave à New York, car cela va contre une certaine idéologie démocrate (de gauche) de la ville. Cependant, au cours des 22 derniers mois, aucune personne prise ou identifiée comme étant l’agresseur d’un crime de haine antisémite n’a été associée à un groupe d’extrême droite, affirme Mark Molinari, commandant du Groupe de travail sur les crimes haineux du service de police.
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