La CGT organise ce mardi une « grève nationale de 24 heures » et des manifestations pour réclamer hausse des salaires et justice fiscale, avec à ses côtés syndicats et « gilets jaunes ».
Le mouvement a débuté dans la nuit de lundi à mardi au marché international de Rungis, en région parisienne. Quelque 200 à 300 « gilets jaunes » et manifestants ont bloqué dans le calme l’une des quatre entrées du marché.
Ces derniers jours, des personnes se revendiquant des « gilets jaunes » ont multiplié sur Tweeter des appels à rejoindre l’initiative du syndicat, de même qu’Eric Drouet, l’une des figures des « Gilets jaunes ».
La question de leur affluence ce mardi reste toutefois ouverte, car jusqu’à présent, en dehors de quelques très rares initiatives communes, notamment à Toulouse ou à Paris, les convergences ont tourné court.
Plus de 160 manifestations sont prévues et des préavis de grève ont été déposés, notamment dans la fonction publique (DGCCRF), à la RATP ou à la SNCF.
Outre les revendications sociales, certains viendront pour défendre « la liberté de manifester ».
Hasard du calendrier, mardi doit être votée la loi « anticasseurs », donnant la possibilité aux préfets de prononcer des interdictions de manifester, un dispositif vivement critiqué par les syndicats.
« Quand on commence à restreindre les libertés individuelles et collectives et notre droit fondamental de manifester, on est sur une route qui est dangereuse et qui évidemment pourrait s’assimiler au totalitarisme », a prévenu Philippe Martinez, qui défilera à Paris à partir de 14H00 de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place de la Concorde.
Samedi, lors de l’acte 12, de nouveau marqué par des heurts, principalement à Paris et Bordeaux, les « gilets jaunes » ont manifesté contre les violences policières.
D. S avec AFP
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