Syrie: l’Iran salue l’accord turco-russe pour éviter un assaut sur Idleb

18 septembre 2018 10:52 Mis à jour: 18 septembre 2018 11:41

L’accord conclu mardi entre Moscou et Ankara pour éviter un assaut des troupes de Damas contre la province rebelle syrienne d’Idleb est un exemple de « diplomatie responsable », a estimé mardi le ministre des Affaires étrangères iranien.

« Quelques semaines d’efforts intensifs d’une diplomatie responsable, permettent d’éviter la guerre à Idleb et d’obtenir un engagement ferme à combattre le terrorisme extrémiste », a écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter.

« La diplomatie, ça marche », a-t-il ajouté, en mettant en avant ses propres « visites à Damas et Ankara » et le sommet entre les présidents turc, russe et iranien du 7 septembre à Téhéran pour dire que l’Iran n’était pas pour rien dans le résultat de la rencontre de lundi.

A Sotchi, le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont surmonté leurs divisions et se sont mis d’accord pour éviter l’assaut voulu par le régime syrien sur Idleb, dernier bastion rebelle et djihadiste de Syrie, en créant une « zone démilitarisée » sous contrôle russo-turc dans cette province.

Depuis que le gouvernement syrien, soutenu par l’armée russe, a annoncé son intention de reprendre cette zone située dans le nord-ouest de la Syrie, la Turquie, soutien des rebelles, ne cesse de mettre en garde contre une possible catastrophe humanitaire en cas d’assaut des troupes gouvernementales.

Lors de leur rencontre à Téhéran le 7 septembre, le président iranien Hassan Rohani et MM. Poutine et Erdogan n’étaient pas parvenus à arrêter une position commune permettant de « régler » la question.

DC avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.