Fumer augmente le risque de développer des formes sévères du nouveau coronavirus et ouvre en grand la porte d’entrée qui permet au virus de Wuhan afin qu’il pénètre dans les poumons.
D’après Jean-Philippe Santoni, pneumologue à la Fondation du souffle, « il y a en effet une augmentation du risque de formes sévères de la maladie chez les fumeurs », rapporte Le Figaro.
Le pneumologue cite une étude publiée dans The New England Journal of Medicine, menée sur des malades du SARS-CoV-2 en Chine : «on y apprend que le risque de passage en réanimation et de décès passe de 5 % à 12 % pour les fumeurs par rapport aux non-fumeurs.»
« Si l’on peut diminuer le nombre de fumeurs, on pourrait quelque part limiter l’apparition de cas très sévères », ajoute le Docteur Emmanuel André du Centre belge de référence pour le coronavirus, en entrevue au média RTBF. En effet, le chercheur a constaté que le groupe des fumeurs était le seul parmi ceux qu’il a étudiés qui comportait davantage de portes d’entrée au virus de Wuhan.
COUVERTURE SPÉCIALE VIRUS DU PCC
De son côté, le président du Haut Conseil de la santé publique (HSCP), Franck Chauvin, reconnaît que «le tabac n’est certes pas considéré comme un facteur aussi probant que le diabète ou l’immunodépression ».
Toutefois, il ajoute que « toutes les personnes qui ont des fragilités pulmonaires et qui sont susceptibles d’avoir une BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive, maladie chronique inflammatoire des bronches très souvent liée au tabagisme, NDLR) doivent faire attention: dès lors qu’il y a défaillance des capacités pulmonaires, le Covid-19 risque de renforcer ces atteintes de façon parfois dramatique.»
En ce qui concerne le vapotage, le comité national contre le tabagisme indique qu’il est trop tôt pour savoir si ce dernier constitue le même danger que la fumée en ce qui concerne le virus du PCC, mais son président recommande quand même d’« arrêter le plus vite possible ». «Ce qui est certain, c’est que les particules présentes dans la vapeur exhalée par les vapoteurs infectés par le coronavirus sont potentiellement porteuses du virus.»
Le pneumologue Jean-Philippe Santoni tient à mettre en garde également contre l’usage du cannabis. « Le fait de partager une cigarette, un joint, un dispositif de vapotage ou tout autre produit ou matériel peut favoriser les contaminations », confirme la Direction générale de la santé.
Enfin, en cette période de confinement, Jean-Philippe Santoni soulève la question de la fumée secondaire, « le premier polluant domestique en France », et recommande fortement aux fumeurs, s’ils ne peuvent pas arrêter de fumer, de ne pas le faire à l’intérieur de leur logement.
Au vu de toutes ces informations, même s’il reste encore de nombreuses inconnues, pourquoi ne pas profiter de cette période particulière pour arrêter de fumer ?
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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