« Althéa Laurin est la reine du Grand Palais », estime Pascal Gentil

Par Epoch Times avec AFP
11 août 2024 10:12 Mis à jour: 11 août 2024 10:13

« Le Grand Palais a trouvé une reine. Elle s’appelle Althéa Laurin ce soir et on en est très très fiers », a glissé Pascal Gentil, figure de proue du taekwondo français dans les années 2000, après le titre olympique d’Althéa Laurin, samedi.

A 22 ans, Laurin a été sacrée championne olympique dans la catégorie reine des +67 kg, apportant le premier titre à la France dans cette discipline apparue au programme olympique en 2000 à Sydney.

Comme un clin d’oeil de l’histoire, c’est la première médaille d’or du taekwondo français qui permet à la délégation française d’améliorer aux JO-2024 à domicile son record de titres olympiques, le 16e alors que la précédente meilleure marque remontait à Atlanta en 1996.

« Elle est rentrée sur cette aire de combat complètement déterminée, sereine, et elle a maîtrisé son art du début à la fin. Le Grand Palais a trouvé une reine. Elle s’appelle Althéa Laurin ce soir et on en est très très fiers », a apprécié Pascal Gentil, précurseur de la discipline en France et double médaillé de bronze en 2000 et en 2004 à Athènes (+80 kg).

Elle va encore progresser, elle va encore étoffer son jeu

« Aujourd’hui, c’est un passage de témoin. Ça fait 25 ans qu’on dit que le taekwondo français c’est Pascal Gentil, aujourd’hui c’est Althéa Laurin. Maintenant, c’est à elle de faire le travail médiatique », a ajouté Gentil, qui ne souhaite qu’une chose à Laurin, aller à nouveau décrocher l’or olympique dans quatre ans à Los Angeles.

« Elle en est capable, elle est jeune, elle n’a pas été accrochée, inquiétée de la journée et si elle continue à s’entraîner et à être sérieuse comme elle le fait, il n’y a pas de doute. Elle va encore progresser, elle va encore étoffer son jeu, elle va encore gagner en maturité, en puissance, en explosivité », a-t-il ajouté.

« Quand on voit les rétrospectives des Jeux, on voit David Douillet, on voit Florian Rousseau, on voit Martin Fourcade, on voit Tony Estanguet. On voit ceux qui gagnent, et ceux qui perdent, on les oublie. Moi ce que je veux c’est qu’elle gagne à nouveau », a-t-il insisté.

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