Des tags nazis, notamment des croix gammées et une inscription « Heil Hitler », ont été découverts sur le monument aux martyrs de la résistance et de la déportation de Sète (Hérault), a-t-on appris dimanche de source policière.
« Des croix gammées et des inscriptions à caractère injurieux ont été relevées », a précisé à l’AFP la Direction interdépartementale de la Police nationale, confirmant une information du quotidien régional Midi Libre. C’est la police municipale de Sète qui a eu connaissance des tags samedi en fin de journée et « des procès-verbaux de constatation sont en cours dimanche après-midi, pour que la ville de Sète puisse porter plainte », a ajouté la DIPN.
L’unité d’investigation de Sète est également chargée de rechercher d’éventuels témoignages ou vidéos. Sur des photos mises en ligne par Midi Libre on peut voir au moins trois croix gammées en des endroits différents et une inscription « Heil Hitler ». En novembre dernier un tag « SS » avait déjà été tracé sur une plaque du monument.
« Une insulte aux descendants des déportés en cette journée nationale d’hommage »
« Honte à ceux qui ont osé à nouveau dégrader le monument des Martyrs de la Résistance et de la Déportation à Sète. C’est une insulte aux descendants des déportés en cette journée nationale d’hommage » qui se tient en France chaque dernier dimanche d’avril, a écrit sur le réseau social X (ex-Twitter) le préfet de l’Hérault.
Réaction de Gabriel Blasco, Conseiller Départemental du canton de Sète, aux tags nazis découverts sur le monument de Rose Roc à Sète : « J’ai appris, ce dimanche 28 au soir, que pour la deuxième fois, le monument des Martyrs de la Résistance et de la Déportation de Rose Roc venait d’être dégradé avec des tags à la gloire du régime nazi. Je tiens à exprimer ma plus vive indignation face à cet acte et à adresser tout mon soutien à toutes les personnes touchées par cet acte ignoble. Espérons que le ou les auteurs de ces dégradations soient rapidement identifiés. »
« Je suis très choqué par la dégradation d’un monument ô combien symbolique, survenue la veille de la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation », a réagi auprès de l’AFP Sébastien Denaja, conseiller régional PS de la région Occitanie et élu sétois d’opposition. Il a estimé que cette date laissait penser que le vandalisme avait été commis « par des gens qui savent très bien ce qu’ils ont fait ». « Avec Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie, nous espérons que les conclusions de l’enquête permettront d’identifier les coupables et de les condamner sévèrement », a-t-il poursuivi, exprimant son émotion « en tant qu’élu, que citoyen et que petit-fils de résistant ».
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