Maguitte Werwy, âgée de 90 ans, enseigne la gymnastique depuis 74 ans. À raison de deux fois par semaine, elle donne bénévolement des cours gym douce et pilates à une vingtaine de retraitées de Moyeuvre-Grande (Moselle).
Cette passionnée de gymnastique et ex-championne de Lorraine a commencé à enseigner en 1949. Et depuis, elle n’a jamais arrêté, sauf lorsqu’elle a eu ses deux fils, confie-t-elle à Ouest-France.
Elle ne boit pas, ne fume pas, et mange beaucoup… de chocolat
C’est son entraîneur qui, en 1949, l’a incitée à passer le diplôme d’État afin de pouvoir donner des cours. Une fois le précieux sésame en poche, elle a commencé à enseigner. « Je suis devenue la première monitrice de gym de mon village. Avant moi, il n’y avait que des hommes », précise-t-elle à nos confrères.
« Tant que je tiens debout, je continue ! » lance-t-elle à qui veut l’entendre, précisant toutefois rester à l’écoute de son corps. Et pour le garder en bonne santé, Maguitte Werwy a plusieurs secrets liés à son hygiène de vie. Car celle qui est sans doute la plus vieille prof de gym de l’Hexagone ne boit ni ne fume et a un petit péché mignon… Elle adore le chocolat et avoue qu’elle en mange beaucoup, mais tant que son médecin ne le lui « déconseille pas », elle continue.
« Cela nous procure une grosse adrénaline »
Sa santé de fer, elle la doit aussi et surtout à cette passion qu’elle a pour la gymnastique depuis de nombreuses décennies. « Cela nous procure une grosse adrénaline. On se sent bien dans notre corps, ça nous donne du peps », reconnaît la nonagénaire auprès d’Ouest-France. Ainsi qu’elle l’a également expliqué dans les colonnes du Parisien, les exercices « aident à conserver un état d’esprit positif et une bonne santé ».
Auparavant, elle donnait des cours de gym plus rythmés, « de la gym tonique comme Véronique et Davina » où « les exercices étaient très dynamiques ». Mais « ce n’est plus de notre âge », souligne-t-elle avec humour.
Et il faut dire que ses élèves ont toutes plus de 80 ans. Elle leur propose des séances d’une durée de 1h à 1h30, et ce deux fois par semaine, dans la salle municipale des sports de Moyeuvre-Grande. Avec les années, elles sont d’ailleurs devenues amies. « Nous souhaitons rester uniquement entre femmes. Les hommes sont moins volontaires et motivés de toute façon », souligne-t-elle encore à Ouest-France, concluant : « On adore se retrouver pour papoter. Cela nous permet de nous changer les idées et de penser à autre chose lorsque nous n’avons pas le moral. » Une bonne raison pour continuer les cours en somme !
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