L’ourson en difficulté, capturé en Ariège après avoir perdu sa mère mais qui s’était échappé lundi de l’enclos où il était soigné, a été retrouvé mardi et placé « en lieu sûr » par des agents de l’Office national de la chasse, a annoncé ce dernier dans un communiqué.
« L’ourson Douillous est en sécurité », se félicite dans son communiqué publié mercredi l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui précise que l’animal a été aperçu par un agriculteur alors qu’il « s’approchait d’une cage avec appât, disposée par les agents de l’ONCFS ».
L’agriculteur a signalé la présence du jeune plantigrade, rattrapé par les agents de l’office « après une course poursuite à travers champs ».
L’ourson, âgé d’environ 5 mois, non sevré, avait été capturé le 10 juin alors qu’il errait sans sa mère à proximité des habitations du village pyrénéen de Couflens (Ariège), proche de la frontière avec l’Espagne.
L’examen clinique de l’ourson, prénommé Douillous en raison du lieu-dit de son sauvetage, avait montré qu’il s’agissait d’un mâle de 8,25 kg, né au cours de l’hiver, selon l’ONCFS.
Anémié et dénutri, mais sans aucune blessure ni symptômes cliniques négatifs (fièvre, essoufflement, prostration), son état de faiblesse ne lui permettait plus de se déplacer correctement.
Le 12 juin, il avait été placé dans le Tarn chez un « capacitaire ursidés » – un particulier possédant une autorisation administrative pour détenir des animaux sauvages – afin d’être réalimenté et remis en état pour retrouver son milieu naturel.
Mais Douillous s’était échappé dans la nuit de dimanche à lundi de son enclos sur la commune de Saint-Pierre de Trivisy, à une quarantaine de kilomètres au sud-est d’Albi.
Depuis, une course contre la montre s’était engagée car selon un agent préfectoral, l’ourson, « encore très faible », avait très peu de chance de survie « s’il n’est pas retrouvé dans les prochaines heures ».
Un appel à témoin et des recherches avaient été lancés pour retrouver l’ourson qui ne présentait « aucun danger pour l’être humain » selon la préfecture du Tarn.
Selon l’ONCFS, une cinquantaine d’ours vivent dans le massif pyrénéen avec une concentration d’individus dans l’ouest de l’Ariège, à l’endroit même où l’ourson a été sauvé.
Avec AFP
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