Que de mauvaises nouvelles pour les propriétaires. Depuis le mois d’août, ils subissent une très forte augmentation de la taxe foncière décidée par les conseils municipaux de grandes villes et de plus petites communes. Mais ce n’est pas tout. Certaines communes procèdent également à une augmentation de la taxe foncière sur les résidences secondaires et à une hausse de la taxe sur les logements vacants.
Une augmentation inédite de la taxe foncière depuis août dans plusieurs villes
Les propriétaires sont frappés de plein fouet par une série de hausse de taxes. En tous cas depuis la fin de cet été avec la hausse de la taxe foncière. Une hausse liée à la revalorisation des valeurs locatives cadastrales décidée par le gouvernement en début d’année mais aussi par la majoration imposée par plusieurs grandes villes à l’instar de Paris, Grenoble, Marseille et Lyon.
Dans la capitale, le Conseil municipal sous l’égide d’Anne Hidalgo a souhaité faire passer le taux d’imposition de 13,5 % à 20,5 %, entraînant ainsi une hausse record de la taxe d’habitation de 52 %. Dans un communiqué publié à l’automne 2022, la maire de Paris avait justifié cette hausse sans précédent par la volonté de vouloir « garder les services publics et d’accélérer la transformation écologique ». Pourtant, Anne Hidalgo avait promis en 2020 qu’il n’y aurait « aucune augmentation d’impôt ». Contacté par Epoch Times, Louis, habitant du 15e arrondissement de Paris, dénonce la mauvaise foi de la maire. « La mauvaise gestion des finances de la ville est la seule et unique raison pour laquelle la taxe foncière explose à Paris », déclare-t-il.
En province, même chose. Des fortes hausses de la taxe foncière ont également été décidées à Lyon (+9 %), Marseille (+12 %) et Grenoble (+25 %). Ces villes dépassent ainsi largement le taux d’imposition parisien. À Lyon, ce taux s’élève désormais à presque 30 %, il atteint près de 40 % à la cité phocéenne et dépasse même les 50 % à Grenoble.
D’autres taxes augmentées
Cette inflation fiscale ne s’arrête pas à la taxe foncière. Selon un décret publié le 26 août relatif au champ d’application de la taxe annuelle sur les logements vacants instituée par l’article 232 du code général des impôts, les propriétaires de résidences secondaires vont aussi subir une hausse de la taxe d’habitation. Une hausse allant de 5 à 60 %. Cette augmentation concerne non seulement les communes de plus de 50.000 habitants appartenant à une zone d’urbanisation continue mais aussi étendue à environ 2200 communes touristiques situées en Bretagne, Sud-Est, Sud-Ouest et en Corse.
Selon le magazine financier Le Revenu, les propriétaires de logements vacants sont aussi impactés par ces augmentations de taxes. Dans environ 3700 communes, les logements volontairement vacants depuis un an au 1er janvier de l’année d’imposition sont soumis à la taxe sur les logements vacants (TLV) (le taux passant à 17 % la première année et 34 % la deuxième année). Le conseil municipal peut également voter une majoration de 5 % à 60 % de la part communale de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS).
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