Dans le parc national de Sena Oura, en pleine nuit, une caméra de surveillance équipée d’un détecteur de mouvement a filmé une lionne.
C’était il y a quelques semaines, en pleine savane: les images infrarouges montrent une jeune lionne, bien musclée, visiblement en pleine forme, qui s’installe devant l’objectif et s’allonge, sereine, les pattes avant croisées l’une sur l’autre, ignorant complètement la présence de la caméra, cachée dans le bosquet devant elle.
L’apparition est rarissime, absolument inattendue pour l’équipe du parc puisque cela va faire vingt ans bientôt que plus aucun lion, lionne ou lionceau n’a pas été repéré dans cette zone. Comme le rapporte la Wildlife Conservation Society, la dernière apparition remonte à 2004. Depuis, plus rien.
Les méfaits du braconnage
L’intensité du braconnage au début des années 2000 a décimé ces grands fauves, chassés, tués pour leur peau, certains enlevés pour être vendus, au point que l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui recense les populations animales partout dans le monde, a annoncé la disparition de l’espèce dans cette région du Tchad.
D’où le caractère surprenant de cette apparition nocturne. D’autant qu’il n’y a là aucune intervention humaine. Le Tchad n’a pas essayé de réintroduire des lions sur son territoire, cette lionne est arrivée d’elle-même, sans qu’on sache pour l’instant pourquoi, depuis quel point de départ et avec quels partenaires de voyage.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.