Le 15 octobre dernier se déroulait la manifestation nationale des pompiers à Paris. Lors des heurts avec les forces de l’ordre, un adjudant-chef des sapeurs-pompiers de Dijon a été touché par une grenade de désencerclement qui lui a coûté son œil droit.
Selon France 3, alors que la manifestation était sur le point de se terminer, accompagné de quelques collègues, Jean, adjudant-chef des sapeurs-pompiers de Dijon a été immobilisé par des gendarmes . « À un moment donné, j’ai vu éclater une grenade de désencerclement sur ma droite. Le temps de relever la tête, une grenade a explosé à hauteur du visage ». Blessé à l’œil droit, Jean a été immédiatement hospitalisé.
Suite à son opération, l’adjudant-chef déclare : « Pour moi, c’est cuit. Il y a très peu de chance de récupération. Voilà comment je suis revenu de Paris. D’un point de vue professionnel, c’est une catastrophe. Je ne retournerai jamais sur le terrain. J’ai 31 ans de carrière mais ça s’arrête là pour moi ».
Quelques jours après son retour à Dijon, le sapeur-pompier va porter plainte.
Un second pompier blessé
Basé à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire, un pompier a été blessé également par une grenade de désencerclement en fin de la manifestation. Opéré, il aurait été touché à la jambe et à la tête où 7 agrafes chirurgicales ont été requises pour refermer sa plaie.
Ce mouvement national des soldats du feu perdure depuis le mois de juin dernier. Les pompiers dénoncent une baisse des effectifs, des conditions de travail de plus en plus difficiles et le nombre d’interventions en constante augmentation.
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