Il y avait de l’électricité dans l’air ce mardi 9 novembre, dans l’émission ‘C ce soir’ sur France 5. Franz-Olivier Giesbert était venu présenter son livre : Histoire intime de la Ve République – Le Sursaut, paru aux éditions Gallimard. Laure Adler a estimé que l’un des passages du livre était « tendancieux ».
Ce mardi 9 novembre, Franz-Olivier Giesbert est venu parler de son livre intitulé Histoire intime de la Ve République – Le Sursaut, dans l’émission C ce soir sur France 5. Le débat était plutôt houleux entre l’ancienne directrice de France Culture et le journaliste.
« J’aimerais qu’ils parlent un peu plus français et ce n’est pas plus grave que ça »
« J’habite Marseille, capitale française du cosmopolitisme, ville monde où je me sens chez moi. Mais souvent quand je me rends à la gare Saint Charles en passant par la Canebière, j’ai le cœur serré parce que pendant le trajet je n’ai entendu presque personne parler français. Que va-t-il arriver à notre langue ? ». Ce sont ces quelques phrases tirées du livre de Franz-Olivier Giesbert qui ont mis le feu aux poudres, laissant Laure Adler outrée, trouvant ce raisonnement « tendancieux ». Ce à quoi l’écrivain a répondu : « J’aimerais qu’ils parlent un peu plus français et ce n’est pas plus grave que ça. »
« J’habite Marseille (…) ville monde où je suis heureux, mais souvent quand je me rends à pied à la gare Saint-Charles en passant par la Canebière, j’ai le cœur serré parce que je n’ai entendu personne ou presque parler français. »
➡️ @fogiesbert répond dans #CCeSoir pic.twitter.com/iV4juocI9r
— C ce soir (@Ccesoir) November 9, 2021
« Vous êtes blanc, et fier de l’être », a poursuivi Laure Adler sur sa lancée. L’écrivain a tenté d’expliquer à son interlocutrice qu’il était heureux de vivre à Marseille, qu’il n’était pas gêné d’être Français. « Il n’y a pas assez de blancs autour de vous ? » a interrogé Laure Adler.
Le directeur éditorial de La Provence a rétorqué : « Je ne suis pas en train de dire que je crains qu’il n’y ait pas assez de blancs. Je parle du français, de la langue française. J’aime la francophonie, je crois que vous aussi. » Laure Adler a ensuite proposé à Franz-Olivier Giesbert de candidater « à l’Académie française », ainsi « vous n’y entendrez que du français et encore », a-t-elle conclu. Cette séquence a été largement partagée sur les réseaux sociaux.
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