Même affaibli par un virus et pas dans sa meilleure forme tout au long de la semaine, le n°1 mondial Novak Djokovic s’est imposé pour la septième fois à Paris dimanche, et pour la 40e en Masters 1000, un jalon historique de plus à son palmarès.
Sous les yeux d’un autre poids lourd du sport, Teddy Riner – qui lui a remis « L’arbre de Fanti », le trophée parisien, après sa victoire – Djokovic a méthodiquement dominé Grigor Dimitrov (17e) 6-4, 6-3 dans une finale jamais vraiment emballante, jouée comme sur un faux rythme.
Rien à voir avec la semaine chahutée que le Serbe de 36 ans avait connue jusque-là, touché par un « virus à l’estomac » : ses trois précédents matches avaient tous été de longs combats en trois sets, qui avaient duré jusqu’à trois heures.
La semaine « a été éprouvante, sur le court et en dehors, j’ai été au bord de perdre trois matches de suite avant aujourd’hui (dimanche) », a-t-il rappelé.
NO7E ?
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En à peine plus d’une heure et demie
Dimanche après-midi, l’affaire était dans le sac en à peine plus d’une heure et demie. Et ce même sans produire son meilleur niveau.
Djokovic n’a pas perdu son temps à Paris : il y a entamé son séjour au Stade de France, pour la finale de la Coupe du monde de rugby, l’a poursuivi à la cérémonie du Ballon d’Or, et le termine trophée entre les mains et trône de n°1 mondial en fin de saison tout près d’être acquis.
De 500 points à son arrivée dans la capitale française, « Nole » porte son avantage sur Carlos Alcaraz, éliminé d’entrée, à 1490 points, quand, dans une semaine, 1500 maximum seront en jeu au Masters qui réunit les huit meilleurs joueurs de la saison à Turin (Italie).
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Jusque-là, Djokovic a terminé l’année au sommet du tennis mondial à sept reprises, déjà un record.
Sa saison étincelante, avec trois titres du Grand Chelem remportés sur quatre, et le record absolu de trophées majeurs égalé (24) à l’US Open en septembre, mérite amplement la huitième fois qui se profile.
Depuis l’épique finale de Wimbledon arrachée par Alcaraz, le champion serbe n’a plus connu le goût de la défaite. De retour après un mois et demi de pause, il a porté à 18 sa série de matches remportés consécutivement.
40 Masters 1000
Son palmarès est désormais riche de 40 Masters 1000 (Nadal en a gagné 36) et la barrière des cent titres se rapproche (97).
Pour Dimitrov, qui s’est enfoui la tête dans sa serviette après sa défaite, inconsolable, la disette, qui dure depuis six ans (Masters 2017), s’allonge encore.
« J’ai vécu des montagnes russes ces trois derniers mois. Atteindre la finale de ce tournoi signifie beaucoup plus pour moi que ce que vous pouvez imaginer », a apprécié le Bulgare de 32 ans, qui ne disputait que sa deuxième finale en Masters 1000, six ans après la première (gagnée, à Cincinnati).
Son bel automne avec, avant sa finale à Paris, deux demi-finales à Chengdu (Chine) et au Masters 1000 de Shanghai, et un quart de finale à Pékin entre les deux, va être récompensé par un retour dans le top 15. Il ne l’avait plus fréquenté depuis fin 2018, après s’être hissé jusque sur le podium au classement mondial, au troisième rang, après son sacre au prestigieux Masters en 2017.
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