« C’est un rêve de pouvoir partager ça en famille ». Félix Lebrun, médaillé de bronze avec son frère Alexis et Simon Gauzy en tennis de table par équipes, après leur victoire contre le Japon, reconnaît qu’un podium olympique à Paris, avec son frère et devant sa famille, est un moment de bonheur exceptionnel.
« Très tendu » dans son dernier match, décisif, le joueur de 17 ans également médaillé de bronze en simple, a remercié le public de l’Arena Sud de Paris : « Ils m’ont poussé pour que j’aille le chercher », a-t-il dit.
On vous a vu célébrer cette médaille de bronze avec autant de joie qu’une médaille d’or. Que représente-t-elle pour vous ?
C’est un rêve pour moi de pouvoir décrocher une médaille olympique, et deux encore plus, à Paris, devant ma famille, mes amis, tout le public qui est venu nous soutenir. C’est un moment qu’on a envie de faire durer le plus longtemps possible. C’était incroyable. C’est vrai que ce sont des Jeux rêvés. Je suis fier aussi d’avoir réussi. C’est la première fois que le ping français revient avec deux médailles. C’est historique.
Vous partagez cette deuxième médaille avec votre frère et Simon Gauzy…
Simon et moi, on passe énormément de temps ensemble, toute l’année. On s’entend super bien. Là encore, ce sont des souvenirs incroyables. Je pense qu’ils vont nous marquer à vie. Déjà qu’on était très proches, je pense que ça va nous resserrer encore plus tous les trois.
Quel rôle le public a-t-il joué dans votre dernier match, celui qui donne la médaille à l’équipe ?
Depuis le début, ils nous soutiennent comme jamais. Je pense que pour l’adversaire, ce n’est pas simple non plus. A chaque fois qu’ils perdent un point, il y a un bruit énorme. C’est vrai que mon dernier match était vachement dur. J’étais très tendu à la fin. Je n’arrivais plus à terminer. Ils m’ont poussé pour que j’aille le chercher. C’était un plus, c’est sûr.
Quand vous perdez le troisième set de ce dernier match, après avoir eu une balle de match, qu’est-ce qui vous passe par la tête ?
Que je suis un sal**d (rires). Et que j’avais l’avantage. Et que c’est dommage parce que ça a lancé mon adversaire. Mais que dans le jeu, j’étais au-dessus, en tout cas selon moi. Et il fallait que je continue dans cette voie. Et que si j’arrivais à continuer à jouer sans trop stresser, en allant sur tous mes coups, en ne réfléchissant pas à chaque point, à jouer un peu à l’instinct, j’allais sûrement m’en sortir. Et à la fin, j’ai réussi.
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