Des affrontements entre manifestants violents et forces de l’ordre ont éclaté lundi dans le centre de Nantes, moins d’une heure après le départ du défilé du 1er mai, qui a réuni 17.500 personnes selon la police, environ 80.000 selon la CGT.
Alors que de nombreux black blocs se trouvaient dans le cortège, les premiers jets de projectiles sur les forces de l’ordre, suivis de tirs de gaz lacrymogènes, sont survenus au niveau du quai de la Fosse environ une demi-heure après le départ du cortège, selon des journalistes de l’AFP sur place.
1er-Mai: 14 interpellations à Nantes en marge de la manifestation pic.twitter.com/P3EjEPqsEV
— BFMTV (@BFMTV) May 1, 2023
D’autres heurts ont également éclaté vers 13h30 au niveau de la préfecture. Les vitres d’un magasin Uniqlo en centre-ville ont été brisées par des pavés au premier étage, le rez-de-chaussée du magasin étant protégé par des panneaux de bois à la suite de dégradations lors d’une précédente manifestation, selon une journaliste de l’AFP.
Un manifestant a été blessé à la main et pris en charge par le Samu, a-t-on appris auprès de la préfecture. Aucune précision sur les circonstances de l’accident ou la gravité de la blessure n’étaient disponibles en début d’après-midi.
De nombreuses familles ont pris part à cette manifestation, l’une des plus importantes à Nantes depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. Elle a rassemblé 17.500 selon la police, plus de 80.000 personnes, selon un comptage provisoire de la CGT. La police a interpellé au moins 14 manifestants, selon la préfecture.
Le centre ville sous surveillance renforcée
Le centre de Nantes, régulièrement le théâtre de violents affrontements entre black blocs et forces de l’ordre, a été placé sous une surveillance policière renforcée lundi. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé que des « éléments radicaux » étaient attendus notamment à Rennes et Nantes lundi, et quatre unités de forces mobiles ont été mobilisées dans ces deux villes.
Lors d’une précédente manifestation, une casserolade organisée le 24 avril pour le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron s’était terminée par des affrontements et un homme de 37 ans avait été blessé au bas-ventre par un tir de LBD. Il avait dû subir l’ablation d’un testicule et le parquet a saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
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