Un lapin (un vrai, pas une peluche !) a été oublié dans le TER qui venait de Dijon à destination de la gare de La-Part-Dieu à Lyon samedi 6 février en soirée.
« Mesdames Messieurs, votre attention s’il vous plaît. La personne qui a laissé son lapin par inadvertance dans le train en provenance de Dijon est priée de se présenter rapidement à l’accueil », a annoncé Gaétan Schmidt, la « voix » de la gare de La-Part-Dieu samedi soir, rapporte Le Progrès.
« J’ai bien galéré pour garder mon sérieux », raconte sur Twitter celui qui a lancé également un appel sur le réseau social, avec une photo de l’animal en question, rapporte ActuLyon.
C’est dans le train arrivé à 20 h 44 à Lyon que l’animal a été retrouvé dans sa cage. S’agit-il d’un oubli ou bien d’un abandon ? Le propriétaire ne s’étant toujours pas manifesté lundi après-midi, la seconde hypothèse est la plus plausible.
Dans la soirée de samedi, une fois sorti du train, Lapinou est d’abord arrivé dans le bureau de Gaétan. Ce dernier a fouillé dans le frigo du service pour trouver quelque chose à manger pour l’animal. Ce dernier a hérité d’un poireau auquel il n’a, par chance ou par instinct, pas touché. En effet, plusieurs internautes ont indiqué que le poireau est toxique pour les lapins.
Personne n’ayant réclamé l’animal dans la soirée, la police a contacté la Sacpa et « une dame est venue le récupérer pour le mettre au chaud du côté de Vienne » vers 23 h.
Lapinou, qui ne portait ni médaille ni collier, se trouvait encore dans ce refuge lundi après-midi. « On peut se tromper, mais vu l’état sanitaire de l’animal, c’est sûrement un abandon », témoigne Manon Berdey, qui travaille à la Sacpa.
Le sort du petit lapin ne sera fixé que dans quelques jours. Pour l’instant, il va rester sur place encore quelques jours « au cas où quelqu’un se manifesterait ». S’il s’agit vraiment d’un abandon, il sera envoyé dans un refuge spécialisé dans l’accueil des animaux de son espèce.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.