LOS ANGELES-Comme promis, le Terminator et Arnold Schwarzenegger reprennent du service le dans Terminator: Genisys, 1er juillet sur le grand écran. D’ici là, Paramount Pictures, avide d’un nouveau blockbuster, a fabriqué une redoutable machine temporelle d’un autre genre- la publicité.
Après quatre films qui totalisent plus d’1 milliard de dollars de recettes au box-office, le nouvel opus reprend le mythe du voyage spatio-temporel et certains éléments du premier film de James Cameron (1984) pour son intrigue.
L’été sera riche en suites pour la Paramount, qui en plus du Terminator:Genisys accumule Jurassic World et The Avengers. Bien décidé à faire monter le suspens, le studio relâche les informations au goutte à goutte avec un nouvel extrait du film. On apprend que vieillissement d’Arnold Schwarzenegger sera intégré au scénario.
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En mars, Schwarzenegger et d’autres membres-clés de la distribution ont assisté à une conférence de presse sur le site de Paramount (pas le web, le « vrai » à Hollywood). Assis sur un canapé massif à côté de ses trois nouveaux co-stars, Schwarzenegger semblait heureux d’être de retour. «J’ai regardé tous les films une nouvelle fois pour vraiment me mettre au diapason avec le personnage, » a t-il dit.
« En 84, c’était de la pure science-fiction – l’idée que les machines prendraient le relais. Et maintenant, nous y sommes « , a déclaré Schwarzenegger
Paramount mise gros sur ses derniers titres pour rassurer sur sa capacité de jouer un rôle sur la scène du 7ème art. Bien que ses franchises, y compris les Transformers et Mission: Impossible, ont été couronnés de succès, le studio est à la traîne sur ses homologues d’Hollywood ces dernières années.
Le film commence dans un endroit familier – 2029, lorsque la guerre contre le système d’intelligence artificielle tout-puissant Skynet fait rage. Chef de la Résistance, John Connor (Jason Clarke) envoie le soldat Kyle Reese (Jai Courtney) en 1984 pour sauver sa mère, Sarah Connor (Emilia Clarke), cible d’un Terminator. Mais cette fois, les choses sont différentes. Sarah a sa propre protection: un Terminator âgé qui l’a élevée depuis l’enfance.
« Nous nous sommes vraiment inspirés des personnages originaux de James Cameron qui se trouvaient dans le 1 et le 2, et reprenons l’histoire à ce moment« , a déclaré Emilia Clarke.
Le projet dans son ensemble semble aligner les scènes d’actions d’une grande intensité. Mais le réalisateur Alan Taylor (« Thor: The Dark World ») a affirmé à plusieurs reprises qu’au coeur du film, il y a la relation de l’homme à la technologie dans l’ère moderne. En effet, 31 ans se sont écoulés depuis l’époque du T-800 de James Cameron.
« En 84, c’était de la pure science-fiction – l’idée que les machines prendraient le relais. Et maintenant, nous y sommes « , a déclaré Schwarzenegger. « Voilà une chose incroyable, à ce sujet. Quand nous avons fait ce dernier film, cela nous semblait proche de notre réalité, contrairement en 1984 où nous pensions alors, « tiens, quel drôle de monde ce serait! ».Les choses ont changé. »
Jason Clarke a acquiescé.
« La bonne science-fiction est immémoriale. Elle reflète ce que nous traversons et à ce titre, Cameron a mis en place ces merveilleuses métaphores et personnages emblématiques, avec lesquels nous jouons maintenant », a t-il précisé. « Le Jour du Jugement existe toujours. Mais il pourrait ne pas être nucléaire ».
« La beauté de ce que nous avons fait est non seulement resté fidèle à la version originale de la série, mais l’ouvre à une toute nouvelle génération», a déclaré Courtney. « Je pense que nous allons réussir à les y amener. »
Paramount et Skydance Productions, partenaire de la franchise, prévoient deux autres films « Terminator » pour les prochaines années.
Trailer du film, sorti en décembre
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