La gendarmerie a mis en œuvre lors des trois derniers épisodes de crise avec des forcenés son nouveau dispositif de réaction rapide, dénommé Dispositif d’intervention augmenté de la gendarmerie (DIAG), expérimenté depuis le début de l’année.
Ce dispositif, outil de réaction du Centre national des opérations (CNO) de la gendarmerie, est entré en vigueur de manière pérenne le 1er juin, après sa phase d’expérimentation.
« Dans les Cévennes, à la Chapelle-sur-Erdre et en Dordogne, c’est ce dispositif qui a été mis en action. Il permet une montée en puissance rapide et massive des moyens d’intervention venant en appui des gendarmes primo-intervenants », a expliqué Maddy Scheurer, porte-parole de la gendarmerie.
« Déployer en tous lieux du territoire des moyens rapides »
En l’espace de quelques heures, dans les Cévennes pour la traque durant 4 jours d’un homme de 29 ans, ayant fui dans la forêt après avoir abattu son patron et un de ses collègues, ou à la Chapelle-sur-Erdre en Loire-Atlantique où un homme a agressé avec un couteau une policière municipale, ou encore en Dordogne le week-end dernier, d’énormes moyens en hommes et matériels ont pu être déployés par la gendarmerie.
Plus de 300 hommes au total ont été mobilisés en Dordogne à la recherche de Terry Dupin, dont le GIGN national, une antenne régionale du GIGN, des équipes cynophiles et sept hélicoptères….
La création du DIAG a été dictée par la nécessité de pouvoir « déployer en tous lieux du territoire des moyens rapides en cas de crise (terrorisme, forcené …) », a poursuivi Maddy Scheurer, ajoutant que cet outil « avait été construit pour les zones de défense qui disposent chacune d’un DIAG ».
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