Le plus grand hôpital pour enfants du Canada, l’hôpital Sick Kids de Toronto, vient de lancer une controverse dans le débat sur l’aide à la mort. Le nouveau projet de politique sur l’euthanasie dévoile ses intentions de favoriser l’aide à la mort chez les mineurs, et ce, sans le consentement de leurs parents.
Ce projet a été dévoilé à la fin septembre dans le Journal of Medical Ethics. Le groupe de travail comptant des spécialistes de la bioéthique et des médecins en soins palliatifs a développé une ébauche de politique sur l’aide à la mort pour les jeunes de 18 ans et plus, ce qui est l’âge légal pour demander l’euthanasie au Canada.
Cependant, la politique est prévue aussi « en vue du futur, quand l’aide à mourir sera accessible aux mineurs capables de discernement », peut-on lire dans cet article médical.
De plus, les mineurs auront le droit de ne pas informer leurs parents de leur décision, ceux-ci ne l’apprenant qu’après le décès de leur enfant. En effet, l’Ontario autorise actuellement un mineur à prendre certaines décisions tout seul telles qu’abandonner son traitement. Les éthiciens de cet hôpital pédiatrique estiment qu’il n’y a pas de différence entre le fait de laisser une personne mourir et la tuer.
Sharon Kirkey a expliqué dans le National Post que, selon ce projet de politique, « il n’existe aucune distinction éthique ou pratique significative du point de vue du patient entre l’aide médicale à mourir et les autres procédures aboutissant à la fin de la vie, telles que la sédation palliative (où les gens dorment jusqu’au terme de leur vie) ou l’interruption ou la suspension des traitements de maintien de la vie. »
Qu’en pensez-vous ? Voyez-vous une différence entre ces procédures ?
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