Toujours sans masques, les policiers et les gendarmes continuent d’être des vecteurs de propagation du virus au sein de la population

Par Germain de Lupiac
12 avril 2020 21:08 Mis à jour: 25 avril 2024 16:15

Depuis le début du confinement, un bras de fer engagé entre les syndicats de police et le ministère de l’Intérieur concernant la distribution de masques,n’a toujours pas trouvé de réponse claire. Ainsi, depuis le 17 mars, des policiers et des gendarmes sont en contact avec de larges franges de la population, sans pouvoir respecter les distanciation sociales, quand il s’agit de mettre les contraventions.

Le 19 mars, Christophe Castaner avait donné la ligne du gouvernement en affirmant que les forces de l’ordre « ne sont pas en risque » face au virus du PCC*. Le lendemain, les syndicats de police, à l’unisson, appelaient leurs troupes au droit de retrait, soutenu par le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN).

Le 30 mars, c’était Interpol qui en remettait une couche dans le sens des forces de l’ordre. L’organisation internationale, qui s’occupe habituellement davantage de coordination dans la lutte contre la criminalité, s’est fendue d’une recommandation mondiale en faveur du port d’un masque et de gants pour les personnels au contact de la population. Les principaux syndicats de police ont immédiatement embrayé pour rappeler au ministère de l’intérieur qu’à ce jour la plupart des fonctionnaires opèrent sur le terrain sans protection.

Mais pourtant, aujourd’hui cette situation ubuesque continue. Les règles n’ont pas évolué depuis le 13 mars, soit quatre jours avant la mise en place du confinement. Etant donné le faible nombre de masques disponibles, il est « recommandé de les utiliser avec discernement, notamment pour les missions à risque, et donc de ne pas les porter en permanence ».

Alors, chacun interprète à sa façon. Pour la préfecture de police de Paris par exemple, « le port du masque ne revêt pas un caractère systématique », précisant que les policiers peuvent le porter « lorsqu’ils estiment qu’ils font face à un risque de personne contaminée par le Covid-19 ». Mais comment peuvent-ils le savoir alors que la plupart de cas sont asymptomatiques ?

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Dans le même temps, le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nunez a organisé une conférence en présence du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, le Directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, et les représentants des principaux syndicats de policiers.

« C’était lunaire » commente l’un de ses derniers selon le Parisien. « On a eu droit un discours du DG santé langue de bois et ahurissant sur l’épidémie pour essayer de nous convaincre que le virus ne se transmet pas si facilement que ça, lorsqu’on respecte les mesures barrière et qu’on se lave les mains… »

En continuant: « C’était une communication de pénurie car la réalité, c’est qu’il n’y a pas de masques et pas de tests dispos en nombre suffisant ».

En attendant près d’un mois après le début du confinement et plus deux mois et demi après la déclaration officielle de l’épidémie, les forces de police et de gendarmerie françaises continuent de contrôler tous les types de population dans les grandes villes sans aucune protection, devenant potentiellement eux-mêmes des véhicules de l’épidémie alors que l’on force les habitants à se confiner chez eux et qu’ils reçoivent des amendes douloureuses en cas de non-respect ou de policiers et gendarmes trop zélés.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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