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Toulouse : des élèves quittent le cours de musique, refusant d’écouter un morceau des Beatles pendant le Ramadan

mai 18, 2022 15:37, Last Updated: mai 18, 2022 15:37
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Dans un collège de Toulouse, le 4 avril dernier, des élèves ont quitté le cours de musique pour des raisons religieuses. Ils ont été recadrés par la principale et la cheffe de l’établissement, cette dernière ayant effectué un signalement auprès du rectorat. 

Dans le collège Les Chalets de Toulouse, des élèves ont quitté le cours de musique, alors que leur professeur leur passait une chanson des Beatles. Ces élèves ont déclaré qu’en période du Ramadan, il leur était interdit d’écouter de la musique. Les faits se sont produits le 4 avril dernier mais n’ont été rapportés que ce mardi 17 mai par La Dépêche du Midi.

Pas tous « de confession musulmane »

Le professeur de musique voulait faire étudier la structure de la chanson des Beatles à ses élèves lorsqu’un premier élève a demandé à quitter le cours pour motif religieux. Sept autres élèves l’ont suivi.

Le professeur principal et la directrice de l’établissement sont immédiatement intervenus pour rappeler aux élèves les valeurs de la République. Le rectorat de l’académie de Toulouse, représenté par Mostafa Fourar, a été saisi. Ce dernier a indiqué que les huit élèves n’étaient pas tous « de confession musulmane », soulignant que ces derniers n’ont d’ailleurs pas quitté la classe par « conviction religieuse » mais par « effet de groupe ».

Il a encore signifié que la principale avait « eu la bonne attitude » en faisant un « rappel à la loi et aux valeurs de la République », signifiant qu’il n’y avait pas eu d’autres incidents de ce type. Toutefois quelques jours plus tôt, un autre événement, lui aussi à caractère religieux, s’était produit dans le même établissement.

Un autre incident à caractère religieux s’était produit précédemment

Un enseignant a en effet expliqué se rappeler que l’incident s’était produit en classe de troisième. « Un groupe de filles a demandé à leur enseignante de ne pas s’asseoir à côté des garçons parce qu’elles avaient leurs menstruations et que c’était la période du Ramadan. La jeune professeure, un peu désarçonnée par leur demande, y a répondu favorablement. Ensuite, tout est rentré dans l’ordre. L’équipe pédagogique est cependant intervenue afin que ce genre de choses ne se reproduise plus », a-t-il raconté.

« Même si depuis plusieurs années, la tendance est à la stabilisation, on ne laisse rien passer. Ici, il y a une sensibilité particulière à ces problématiques », a stipulé le recteur, faisant référence aux attentats commis à Toulouse et Montauban en 2012. « Si les faits sont graves, l’affaire est directement traitée par le ministère de l’Éducation nationale et peut donner lieu à une enquête judiciaire », a-t-il prévenu. Un professeur a quant à lui minimisé le problème, estimant qu’il s’agissait juste d’une façon de « tester l’autorité de l’encadrement » pour ces élèves, ont encore indiqué nos confrères.

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