Ce 24 mars à Toulouse (Haute-Garonne), un jeune adulte a été enlevé à la sortie d’une station de métro, en plein centre-ville. Pour obtenir sa libération, ses ravisseurs ont demandé à ses parents une rançon. Huit personnes ont été interpellées par les gendarmes et cinq d’entre elles ont été mises en examen.
Après avoir enlevé un jeune homme de 19 ans ce vendredi dans la soirée, à Toulouse, les auteurs des faits ont réclamé une rançon à ses parents, rapporte La Dépêche du Midi. La victime avait été suivie par un groupe d’individus, avant d’être encerclée et poussée dans un véhicule à la sortie du métro.
Les forces de l’ordre tendent un piège aux ravisseurs
Juste après son enlèvement, le jeune homme a été emmené dans un appartement situé en périphérie de la ville. Durant ses deux jours de captivité, les kidnappeurs l’ont roué de coups, et humilié, allant jusqu’à publier des images de ces tortures sur les réseaux sociaux.
En parallèle, les malfrats ont contacté les parents du jeune homme, leur réclamant 2000€, une Playstation 5 et la livraison de produits stupéfiants en guise de rançon. Aussitôt après l’appel, les parents de l’otage, résidant dans le secteur de Castanet-Tolosan, s’en sont remis aux gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne).
Ces derniers ont décidé de tendre un piège aux ravisseurs. Ils ont fait appel à l’antenne GIGN de Toulouse ainsi qu’au groupe d’observation et de surveillance (GOS), précise le quotidien. Les forces de l’ordre ont alors demandé aux parents de fixer un rendez-vous pour procéder à l’échange de la rançon contre l’otage, en exigeant que ce dernier soit sain et sauf.
L’enlèvement serait lié à un trafic de stupéfiants
Celui-ci a été fixé au dimanche 26 mars à 6 heures du matin. Lorsque les parents se sont rendus sur les lieux de la rencontre, des militaires s’y trouvaient également. Étant cachés, les ravisseurs ne les ont pas remarqués. La victime a été libérée et les forces de l’ordre ont appréhendé huit personnes. Parmi elles, quatre hommes et une adolescente ont été mis en examen ce lundi.
Quant à l’otage, il a été pris en charge par les secours. Traumatisé par ce kidnapping, son corps était également marqué par les nombreux coups reçus, y compris au niveau du visage. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que cet enlèvement était vraisemblablement lié à un trafic de stupéfiants. Les ravisseurs auraient d’ailleurs diffusé les images des sévices infligés à leur victime sur les réseaux sociaux, afin que cela serve d’exemple.
Après avoir été déférés ce mardi, les quatre mis en cause devraient être placés en détention provisoire. La jeune femme interpellée doit quant à elle être libérée sous contrôle judiciaire. Un juge d’instruction a été chargé du dossier.
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