Mercredi 31 août, la cour d’appel de Toulouse a condamné l’imam islamiste Mohamed Tataiat à quatre mois d’emprisonnement avec sursis et 20.000 euros d’amende pour incitation « à la violence ou à la haine raciale », après un prêche lu en langue arabe et diffusé sur les réseaux sociaux.
Lors de l’audience, le 30 mai dernier, le procureur général avait requis six mois de prison avec sursis avec une amende de 10.000 euros.
Durant l’audience, les débats s’étaient concentrés sur un hadith (parole du prophète Mahomet) inclus par Mohamed Tataiat, âgé de 59 ans, dans son prêche du 15 décembre 2017 à la mosquée du quartier populaire d’Empalot, à Toulouse.
Selon le texte du prêche traduit lors de l’enquête, l’imam cite un hadith proclamant : « le jour du jugement ne parviendra que quand les musulmans combattront les juifs, le juif se cachera derrière l’arbre et la pierre, et l’arbre et la pierre diront : ‘Oh musulman, oh serviteur de Dieu, il y a un juif derrière moi, viens et tue-le, sauf Algharqada, qui est l’un des arbres des juifs' ».
« Une allocution dangereuse qui entraine la violence antisémite », déclarait Hassen Chalghoumi président de la conférence des imams de France, le 30 mai dernier devant la cour d’appel.
20.000 euros de dommages et intérêts aux associations
Près d’une dizaine d’associations s’étaient portées partie civile dont la Licra, le Crif, SOS racisme ou l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif, proche des catholiques intégristes). L’imam Mohamed Tataiat est condamné à verser près de 20.000 euros de dommages et intérêts à ces associations.
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