Ce n’est pas la première fois qu’un tel phénomène se produit dans la Ville rose. À Toulouse (Haute-Garonne) ce mercredi 25 octobre, des sans-abris qui venaient d’être évacués du squat de Saint-Martin-du-Touch se sont réfugiés dans un bâtiment universitaire désaffecté de l’université Toulouse Jean-Jaurès.
Selon Actu.fr, 160 personnes ont été évacuées d’un squat du quartier toulousain de Saint-Martin-du-Touch le 25 octobre dernier. Parmi elles, se trouvaient des femmes et des enfants. Dès le lendemain de cette évacuation, ces mêmes personnes se seraient introduites dans un bâtiment désaffecté de la faculté du Mirail.
Une « situation dramatique » au niveau de l’hygiène et de la sécurité
Une source policière précise à Actu.fr : « Il se pourrait que ce soit les mêmes personnes évacuées mercredi 25 octobre. » La direction de l’université toulousaine avance, via un communiqué de presse publié ce vendredi 27 octobre, que le nombre de personnes installées dans ce bâtiment désaffecté (Épicure) serait compris entre 150 et 200. L’association Utopia 56, elle, estime qu’il y en a une centaine.
La direction ne cache pas son inquiétude et juge la « situation dramatique » en raison des « risques majeurs en termes d’hygiène et de sécurité pour les personnes qui y sont installées ». Depuis avril 2023, le bâtiment est en effet fermé et interdit au public, étant voué à la destruction.
« Il n’y a plus d’accès à l’eau et pour ce qui concerne l’électricité, c’est très limité. Il y a un risque pour ces personnes. C’est notre préoccupation principale », a encore signalé la direction de l’université. S’étant rapprochée des autorités compétentes, cette dernière souhaite vivement trouver d’autres solutions d’hébergement pour ces migrants, qui sont d’origine subsaharienne, nous apprend La Dépêche. Le média nous indique de surcroît que l’université du Mirail a déjà été occupée illégalement à plusieurs reprises, lors de l’année universitaire 2022-2023.
Une autre université de Toulouse dans la même situation
De même, le campus de l’université Toulouse 3 Paul Sabatier (Rangueil) abrite, depuis décembre 2022 dans l’un de ses bâtiments (le 4R3), environ 80 jeunes étrangers qui se disent « mineurs isolés ». La présidente de cette université, qui a demandé l’expulsion de ces jeunes, a porté l’affaire en justice. Une audience s’est tenue le 25 octobre dernier au tribunal administratif de Toulouse et le jugement devra être rendu le 10 novembre prochain.
En outre, sur le campus de l’université Toulouse 3 Paul Sabatier (UPS), de la drogue a été découverte par la police, précisément dans les toilettes du bâtiment de chimie. Ce lieu est un point stratégique pour les dealers puisqu’il se trouve à proximité de la station de métro Faculté de Pharmacie, qui est leur point de deal. Selon La Dépêche, les forces de l’ordre y ont d’ailleurs récemment saisi 1,3 kg de drogue et ont interpellé un adolescent.
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