Âgée d’une trentaine d’années, la victime a reçu des coups de couteau à la gorge, au thorax et au foie.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juillet, au niveau du chemin Linières du quartier des Minimes, dans le centre-ville toulousain. Vers 2h25 une jeune femme de 36 ans en train de regagner son domicile reçoit trois coups de couteau alors qu’elle se trouve « à deux pas de chez elle », rapportent les journalistes de La Dépêche.
« Cette professionnelle de santé et mère de famille a été égorgée puis touchée au thorax en deux endroits. Elle sortait très probablement du travail quand elle a été prise en chasse », poursuit le quotidien régional. Grièvement blessée, la victime est toujours consciente et parvient à alerter les riverains en criant tandis que son agresseur prend la fuite.
Secourue par les pompiers et les médecins du Samu, elle sera transportée à l’hôpital Purpan dans un état d’urgence absolue. Si les soins prodigués par les médecins du centre hospitalier ont permis de stabiliser son état, les praticiens restaient réservés au vu de l’extrême gravité de ses blessures. L’agresseur lui a en effet tranché la gorge « de part en part, de la veine jugulaire à la carotide en passant par le larynx », avant de lui transpercer le thorax et le myocarde. Elle a également été touchée au foie. Vendredi matin, la victime est néanmoins sortie du coma, au grand soulagement de son mari et de ses deux enfants, âgés de deux et cinq ans.
« L’enquête est conduite avec grande diligence »
Les policiers de la Brigade criminelle de répression et d’atteinte aux personnes (BCRAP) ont été saisis de l’enquête ouverte par Dominique Alzeari, procureur de la République de Toulouse. Interpellé vers quatre heures du matin dans le quartier où l’agression s’est déroulée, un sans-abri a été placé en garde à vue sans que l’on sache pour l’instant s’il s’agit de l’auteur présumé. Très agité, il avait interpellé plusieurs passants dans la soirée.
« Le suspect était en fuite cette nuit […]. L’enquête est conduite avec grande diligence sous l’autorité du parquet et s’il y a effectivement une personne interpellée, il est absolument prématuré d’estimer qu’il s’agit forcément du suspect, d’une part, et d’autre part, d’en tirer d’autres conséquences sur l’évolution de l’enquête criminelle de flagrance », a souligné Dominique Alzeari dans les colonnes de La Dépêche.
Après des analyses scientifiques, les soupçons pesant sur l’individu arrêté jeudi matin à l’aube ont finalement été écartés, son ADN ne correspondant pas avec celui prélevé par les enquêteurs sur la scène de l’agression. Le suspect est toujours activement recherché.
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