Le Slovène Tadej Pogacar, qui a pris le maillot jaune dès la deuxième étape du Tour de France dimanche, ne devrait pas être inquiété entre Plaisance et Turin lundi, dans une longue étape (231 km) où les sprinteurs vont enfin s’expliquer après deux jours à souffrir.
« C’est une longue étape plate, certainement un peu lancinante, qui offre un scénario idéal pour les équipes de sprinters. C’est facile à contrôler avec des belles routes », expose Thierry Gouvenou, l’architecte du Tour auprès de l’AFP.
Dans le même temps au classement général que son grand rival, le Danois Jonas Vingegaard, mais aussi que Remco Evenepoel et Richard Carapaz, Pogacar sait que cette étape ne va pas bousculer la hiérarchie du peloton, avant le Galibier dès mardi.
« Les deux premiers jours sont extrêmement durs, ça lance bien le Tour de France mais il ne faut pas non plus tomber dans l’excès, expose Thierry Gouvenou. Là on risque de s’ennuyer un peu, mais il fallait bien rejoindre Turin. »
Le Belge Jasper Philipsen, vainqueur du maillot vert l’an dernier, et le Britannique Mark Cavendish qui chasse le record de victoires d’étape qu’il partage avec Eddy Merckx (34) seront particulièrement scrutés.
De nombreux sprinteurs rêvent de s’exprimer
Mais de nombreux autres sprinteurs rêvent de s’exprimer, du Danois Mads Pedersen au Belge Wout Van Aert en passant par l’Irlandais Sam Bennett, le Belge Arnaud de Lie, le Néerlandais Fabio Jakobsen l’Erythréen Biniam Girmay ou les Français Arnaud Démare et Bryan Coquard.
Huit étapes sur les 21 au programme de cette 111e édition sont susceptibles de se terminer sur un sprint massif.
« Le final à Turin se fait sur des super grandes avenues bien rectilignes », souligne le directeur technique du Tour.
« Pour essayer de baisser un peu le niveau de tension », les organisateurs mettent pour la première fois en oeuvre l’extension de la règle qui permet à un coureur victime d’une chute ou d’un incident d’être classé dans le même temps du groupe où il se trouvait avant d’être retardé, de trois à cinq kilomètres de l’arrivée.
Avant la mise en action attendue des sprinteurs, le peloton rendra un hommage roulant à Fausto Coppi en passant à Tortone, où le Campionissimo est décédé en 1960.
Départ à Plaisance à 11h15 (réel à 11h35) arrivée à Turin à 17h12 (horaire calculé sur une moyenne de 41 km/h).
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