Tour de France : Vauquelin marque les esprits en vue des JO

Par Epoch Times avec AFP
6 juillet 2024 07:40 Mis à jour: 6 juillet 2024 07:41

Le Normand Kévin Vauquelin a marqué les esprits dans la perspective d’une sélection pour les Jeux Olympiques en prenant une excellente sixième place dans le contre-la-montre samedi sur le Tour de France, loin devant un autre candidat, Bruno Armirail.

Les deux Français sont en concurrence pour une place dans la liste de quatre coureurs de l’équipe de France que le sélectionneur Thomas Voeckler doit dévoiler lundi à Orléans.

A moins qu’il ne change de stratégie, Voeckler a laissé entendre qu’il allait retenir un spécialiste du chrono pour disputer le contre-la-montre aux Jeux et qui servira ensuite d’équipier sur la course en ligne.

« Je suis très content de cette performance. Je ne me rends pas trop compte, c’est fou. Il y a encore 52 secondes à choper à Remco (Evenepoel, le vainqueur du chrono) mais je suis dans les temps », a commenté Vauquelin, 23 ans, à l’issue de l’étape.

« Oui bien sûr, il fallait surtout faire le meilleur chrono possible, c’est ça qui décroche une sélection », a ajouté le coureur d’Arkéa-B&B Hotels, interrogé s’il avait les Jeux dans un coin de sa tête.

Bruno Armirail, 22e à 1:42 d’Evenepoel, a lui fait part de sa « grosse déception ». « Mon objectif était un Top 10, voire un Top 5, a-t-il ajouté.

Armirail (Décathlon-AG2R) avait marqué des points en devenant champion de France du chrono le 20 juin avec trois secondes d’avance sur… Vauquelin.

Il est ensuite devenu père. « C’est sûr que la préparation n’était peut-être pas idéale mais j’avais à coeur de briller avec ce maillot » de champion de France, a-t-il regretté.

Sur le Tour, c’est Vauquelin qui brille de mille feux avec d’abord une superbe victoire d’étape en solitaire à Bologne pour sa première participation.

« C’est fou, c’est dans la continuité de la victoire d’étape. On court pas stressé, avec l’envie de bien faire, de profiter au maximum », a souligné le Normand qui se régale d’entendre son « nom scandé » sur le bord des routes.

« J’étonne (le grand public, ndlr), mais dans mon équipe j’étonne moins, car on a beaucoup travaillé. La roue allait tourner à un moment. Elle tourne sur mon premier Tour de France, je ne pouvais pas rêver mieux », a-t-il ajouté.

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