Mathieu van der Poel a remporté un troisième Tour des Flandres « inoubliable » dimanche, vainqueur en solo après être sorti indemne du « chaos du Koppenberg » et avoir « rampé jusqu’à la ligne d’arrivée » dans une course « très dure ».
QUESTION: Est-ce votre plus belle victoire dans le Tour des Flandres ?
REPONSE: « C’est toujours difficile de comparer. La première victoire est toujours spéciale. Mais oui, gagner avec le maillot de champion du monde, et en solo, ça rend cette victoire vraiment inoubliable. »
Q: Vous êtes fier d’égaler le record de victoires sur le Ronde ?
R: « C’est ma classique préférée. Je suis tombé amoureux dès ma première participation. Et c’est celle qui me convient le mieux aussi. Mais honnêtement je ne prête pas particulièrement attention aux records. Ma carrière est déjà réussie au-delà de mes espérances. Tout est du bonus à partir de maintenant. »
Q: Comment avez-vous vécu la montée du Koppenberg où s’est joué la course ?
R: « Quand il s’est mis à pleuvoir, je savais que ça allait être le chaos dans le Koppenberg. J’ai accéléré dans la partie la plus raide pour éviter les ennuis. Mais c’était vraiment super glissant. J’avais du mal à garder la traction. Le plan n’était pas de partir de si loin mais il n’y avait plus moyen de revenir en arrière. »
Q: A quel point la course était difficile avec la pluie ?
R: « Ca m’a rappelé les Championnats du monde à Harrogate (sous le déluge, en 2019). C’est le Tour des Flandres le plus difficile que j’ai fait, l’une des courses les plus dures de ma carrière. A la fin j’étais cuit. J’ai rampé jusqu’à la ligne d’arrivée. C’était vraiment très dur. »
Q: Comment avez-vous vécu l’ambiance, avec quelques sifflets aussi dans le Quaremont ?
R: « J’étais occupé à gagner la course, je m’en tape complètement. »
Q: Qu’avez-vous ressenti après la chute de Wout Van Aert mercredi ?
R: « Je revenais tout juste de l’entraînement, j’ai allumé la télé et cinq minutes plus tard il y avait le crash. Je suis vraiment désolé pour tous les gars qui sont tombés. Je suis… pas proche avec… mais toujours cité dans la même phrase que Van Aert et je sais ce qu’il a fait pour être prêt pour ces deux courses (Tour des Flandres et Paris-Roubaix, NDLR). C’est très dur pour lui. »
Q: Comment allez-vous aborder Paris-Roubaix dimanche ?
R: « Il faut voir au jour le jour comment je récupère déjà. Celle d’aujourd’hui, je vais avoir besoin de plusieurs jours pour m’en remettre. »
Propos recueillis en conférence de presse.
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