La semaine dernière à Tours, un homme a déposé plainte contre des policiers municipaux, les accusant de violence à son encontre. Problème, la vidéosurveillance montre une tout autre histoire.
Tout commence jeudi 30 juin vers 4 heures du matin dans le vieux-Tours. Cette nuit là, un homme sort de soirée chez un ami et finit au sol dans la rue avec le visage tuméfié. En regardant autour de lui, il voit deux hommes avec la police municipale, qui le pointent du doigt et l’accusent du vol d’un scooter. Cependant, au lieu de répondre de cette accusation, l’homme esquive le sujet et jure avoir été agressé par… la police. « C’est sûr, j’ai été agressé pour ma couleur de peau », a-t-il dénoncé.
Pas de chance pour lui, les caméras du Centre de Supervision Urbain (CSU) qui se trouvaient à côté ont tout enregistré. Et sa version de l’histoire est bien loin de la réalité, a rapporté La Nouvelle République.
Sur les caméras, on voit l’homme en question tituber jusqu’au scooter, « grimper péniblement dessus et le faire toussoter sur une vingtaine de mètres, avant de tomber avec lui », a expliqué l’adjoint à la sécurité de Tours. L’homme a ensuite été surpris par deux individus, les propriétaire du scooter, qui l’ont roué de coups. Les cameras montrent alors trois policiers municipaux en train d’intervenir pour lui venir en aide et faire cesser les coups.
Après l’altercation, les propriétaires du scooter ont déclaré ne pas vouloir porter plainte, a rapporté Actu Forces De l’Ordre. De son côté, l’homme n’a pas souhaité être pris en charge pas les pompiers, malgré les coups reçus. Sur les caméras, « pendant plusieurs minutes, on le voit attendre l’ami qui viendra le chercher, sans qu’à aucun moment les policiers municipaux ne portent atteinte à son intégrité », a précisé l’adjoint à la sécurité de Tours.
L’ami en question l’a ensuite conduit à l’hôpital Trousseau, où les médecins ont constaté plusieurs hématomes et un état d’ébriété avancé.
Par la suite, l’homme a continué d’accuser la police de violence raciale et a déclaré vouloir aller au bout de sa démarche en déposant plainte. De leur côté, les policiers se demandent s’il ne s’est pas imaginé toute une scène à cause de son alcoolémie. Ou s’il a raconté cette histoire pour éviter d’avoir à parler du vol du scooter. Quoiqu’il en soit, il aura désormais l’occasion de voir la réalité en vidéo.
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