« Lorsqu’un organisme gouvernemental me dit qu’il va aider à assurer la sécurité, il se fait généralement violer. » Aucun test gouvernemental ne sera suffisant pour prévenir les brèches de sécurité, prévient un expert en cybersécurité.
Il est plus facile que jamais pour le Parti communiste chinois (PCC) de vous espionner, vous et vos contacts, et toutes vos activités au quotidien. Si vous pensiez que désinstaller quelques applications controversées pourrait résoudre le problème, détrompez-vous. La méfiance est de rigueur !
Plus de 70 pour cent des téléphones portables du monde sont fabriqués en Chine, résume un rapport publié en 2015 dans The Economist.
En février dernier, le FBI, la CIA et la NSA ont mis en garde les Américains contre la consommation des téléphones produits en Chine dont les plus célèbres marques Huawei et ZTE
Ces smartphones sont livrés avec un logiciel-espion intégré, que vous ne pouvez nullement supprimer. « [Huawei] est essentiellement sous le contrôle du gouvernement chinois »
« Nous sommes très préoccupés par les risques encourus si l’on permet à une entreprise ou à une entité proche de gouvernements étrangers qui ne partagent pas nos valeurs d’avoir tant d’influence dans nos réseaux de télécommunication », a déclaré Chris Wray, le directeur du FBI, à CNBC.
Pour l’Occidental moyen, l’utilisation d’un de ces téléphones mobiles fabriqués en Chine aide subrepticement le PCC, lui donnant « la capacité de modifier ou de voler malicieusement toute information. Et il fournit la capacité de mener des activités d’espionnage indétectables ».
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous pourriez déjà faire partie de l’énorme base de données que la Chine a recueillie sur les Occidentaux, au moyen de votre smartphone.
Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour ceux qui vivent en Chine
Quel que soit le téléphone, tant que vous êtes en Chine, vos communications sont assurément surveillées. Si vous dites, tapez, téléchargez ou publiez quelque chose jugé politiquement sensible aux yeux du PCC, vous pourriez être en difficulté très rapidement.
Si vous avez écrit ou dit les mots « Vérité-Compassion-Tolérance » en chinois « 真善忍 » (Zhen-Shan-Ren), vous pourriez « disparaître » peu de temps après, et ne jamais plus être vu par la suite.
« Vérité-Compassion-Tolérance » sont les trois principales valeurs du principe fondamental du Falun Gong, une pratique de méditation interdite et persécutée en Chine après que l’ancien chef du parti Jiang Zemin eut craint sa popularité.
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Pour en savoir plus sur l’atroce crime contre l’humanité des prélèvements d’organes forcés sur des pratiquants de Falun Gong assassinés pour leurs organes, veuillez vous rendre ici.
Les mêmes dangers s’appliquent si vous dites des mots tels que : Falun Gong, Falun Dafa, massacre de la place Tiananmen, indépendance de Taiwan, prélèvements forcés d’organes, Tibet libre, etc.
Le PCC utilise la technologie pour traquer les dissidents. C’est l’une des raisons pour lesquelles la société Google a été confrontée à d’énormes réactions lorsqu’elle-même a pris la décision de retourner en affaires avec la Chine par le biais de son controversé « Projet Libellule », une version censurée de Google spécialement conçue pour la Chine communiste.
Le problème, c’est que Google pourrait devenir complice de la disparition, de la torture et de l’assassinat de qui sait combien de personnes dans un avenir pas si lointain sous le régime totalitaire chinois.
Avertissement anonyme d’un expert en informatique
En juillet un pratiquant de Falun Gong travaillant dans l’industrie des technologies de l’information en Chine a publié sous le couvert de l’anonymat des informations, avertissant les autres pratiquants de Falun Gong de la façon dont leurs téléphones portables pourraient mettre leur vie en danger. Il n’a pas pu révéler son identité pour des raisons de sécurité.
Pour le PCC, la surveillance de ses citoyens est devenue beaucoup plus facile avec l’avènement des smartphones et de la messagerie texte.
« Depuis que l’accès à Internet grâce aux téléphones intelligents s’est généralisé, le contenu surveillé par le PCC et ses capacités de surveillance ont augmenté de façon exponentielle », écrit-il. « Par exemple, le PCC recueille de l’information tel que :
- La localisation et les itinéraires de l’utilisateur du téléphone portable.
- Toutes les informations saisies dans les applications, les appels et les SMS. Toutes les conversations et les voix de fond peuvent être converties en texte.
- Photos prises avec un téléphone – les personnes sur les photos peuvent être identifiées à l’aide d’un logiciel de reconnaissance faciale. Le PCC peut pirater les caméras et prendre des photos et vidéos supplémentaires.
- Empreintes digitales prélevées de la fonction ‘déverrouiller avec empreintes digitales’.
- Empreintes vocales – chaque personne possède des caractéristiques sonores biologiques différentes, tout comme les empreintes digitales.
- Renseignements sur les paiements – renseignements sur les habitudes d’achat, le revenu et les détails de l’emploi.
- Conversations par causette (ou ‘chat’) – donnent un aperçu du processus de réflexion d’une personne.
- Navigateur et applications pour téléphone portable. L’information recueillie facilite le piratage et la collecte de données.
- Renseignements sur les sites Web, adresses IP et services auxquels vous accédez.
- Coordonnées figurant dans les carnets d’adresses.
- Informations sur la santé et le mode de vie. »
Pour le citoyen moyen, le fait de savoir que le gouvernement suit toutes ces informations peut être effrayant, mais pour un pratiquant de Falun Gong, un Ouïghour de souche, un Tibétain ou un activiste politique quelconque, ces informations peuvent non seulement compromettre la réputation de l’individu mais mettre également sa vie en danger.
« Jamais auparavant dans l’histoire un régime n’a eu une telle capacité de surveillance, mais c’est ce dont dispose maintenant le PCC. »
Votre téléphone est un appareil d’écoute, même lorsque vous ne l’utilisez pas
L’expert anonyme illustre un scénario dans lequel il n’est pas nécessaire d’être en communication pour que le téléphone portable détecte un « mot déclencheur » dans la conversation de l’individu. Le téléphone portable est alors activé – même s’il est inactif sur une table à proximité ou dans votre poche – et les fonctions de reconnaissance vocale permettent d’enregistrer et d’envoyer toute la conversation dans sa totalité au PCC.
« Dès lors, ce téléphone portable est réglé pour une surveillance à long terme, en utilisant les différentes méthodes de surveillance susmentionnées », écrit-il. « Grâce au carnet d’adresses du téléphone, à l’enregistrement des appels et au logiciel de clavardage, le PCC trouve ensuite d’autres pratiquants à surveiller. »
Il explique que la plupart des derniers téléphones portables sont construits avec des fonctions de réveil par mot-clé. Pour les téléphones Apple, c’est la fonction « Dis Siri », et pour les téléphones portables Android, la fonction « OK Google ».
De plus, le PCC s’est assuré que tous les téléphones soient conçus en ayant plusieurs mots et phrases de réveil.
« Quiconque achète un téléphone portable de Chine achète un appareil qui permet au PCC de l’espionner », confirme-t-il. « Le téléphone est livré avec un logiciel d’espionnage déjà installé à l’usine. Ainsi, la restauration des paramètres d’usine ne peut pas résoudre le problème. »
Maintenant, vous pouvez y penser à deux fois avant de vous procurer un téléphone fabriqué en Chine.
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