Tout juste arrivé en vacances aux Sables-d’Or-les-Pins (Côtes-d’Armor), l’Alsacien Patrick Straub a réalisé d’impressionnants mandalas sur les plages d’Erquy et Fréhel. Mandalas qu’il a dédiés à Éva, sa petite-fille de 8 ans.
Depuis quelques années, Patrick Straub, un ancien conseiller pédagogique en arts plastiques, s’est découvert une passion pour le beach art. Âgé de 64 ans, il est cette fois parti en vacances aux Sables-d’Or, où son oeuvre éphémère, avalée par la marée montante, a pu être immortalisée en photos grâce à son drone.
Une oeuvre qu’il destine à sa petite-fille Éva, qui vit en Russie, comme une façon de lui montrer qu’il pense beaucoup à elle :
Interrogé par Ouest-France, Patrick Straub a déclaré qu’il faisait ça depuis 5 ans, inspiré par les paysages de Bretagne : « J’ai toujours été passionné par les arts plastiques. Je viens en Bretagne presque tous les étés, la première fois, c’était en 1979, après mon mariage. Nous avions découvert le mont Saint-Michel et la côte nord bretonne. C’est juste époustouflant ! »
Cette nouvelle passion pour le « beach art » est pour lui comme une continuité du « land art », qu’il pratique en autodidacte depuis 15 ans. « Je trouvais que le bord de mer s’y prêtait bien. Il y a les espaces, les matériaux… Je pratique du land art narratif, pour raconter des histoires », précise-t-il.
Sur sa page Facebook, plusieurs de ses œuvres sont visibles dans la section photo :
Également auteur de plusieurs ouvrages sur la pédagogie des arts plastiques, dont un sur le land art avec les enfants, Patrick Straub a déjà tracé 8 mandalas sur les plages d’Erquy (Saint-Michel, le Guen, Portuais) et Fréhel (Sables-d’Or, la Fosse).
Pendant ses réalisations, il doit aussi composer avec la visite des passants : « Les gens me posent des questions… Combien de temps je mets, la taille… Je met entre deux et trois heures, environ une cinquantaine de mètres de diamètre… Il faut un sable compact, beau, blanc, qui ne marque pas le pas. »
Patrick Straub raconte qu’au début, « je traçais des figures géométriques d’inspiration stellaire, des spirales, des anneaux… On me demandait si c’était pour les extraterrestres », se souvient-il en rigolant. « Aujourd’hui, place à des mandalas, plus élaborés, avec davantage de détails », décrit-il, en précisant qu’il est assisté de sa femme Marie-Thérèse pour dessiner les mandalas.
Travaillant avec un râteau, Patrick Straub explique que « le motif n’est pas prioritaire. Le plus important, c’est de me mettre au rythme du lieu où je me trouve. Les horaires de marées commandent tout. Je deviens presque Breton, un peu comme un marin. Quand le mandala est gommé par la mer qui monte, on me dit souvent que c’est dommage que ça disparaisse, mais au contraire, ça prend encore plus de valeur ! »
« Une dame m’a même confié que de voir un de mes mandalas était son cadeau de déconfinement… » conclut Patrick Straub.
Et un bonus hivernal :
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.