Mercredi 5 avril, par l’intermédiaire de RMC-BFMTV, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé l’insécurité qu’engendre le trafic de drogue dans le pays, en pointant du doigt à la fois la responsabilité des consommateurs et les efforts insuffisants de la police et la justice pour lutter contre ce fléau.
Le week-end dernier à Marseille, trois fusillades ont eu lieu sur fond de trafic de drogue. Un nouvel épisode sanglant qui a fait « trois morts, dont un adolescent de 16 ans », a déploré la préfète de police des Bouches-du-Rhône.
Interrogé ce mercredi sur RMC-BFMTV concernant ces événements, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclaré : « Le trafic de drogue est très important dans notre pays. À Marseille, il est particulièrement important (…) il gangrène la ville de Marseille, il gangrène notre pays » où « la consommation est très forte ».
Pour lui, une chose est sûre : « pour lutter contre l’insécurité en général, la mère des batailles, c’est le trafic de drogue ». En ce sens, Gérald Darmanin a souligné les efforts des forces de l’ordre et de la justice, avec 1,2 tonne de cannabis saisie et plus de 500 dealers interpellés à Marseille depuis début 2023.
Toutefois, au vu des derniers événements, « il est évident que ce n’est pas assez », a-t-il déclaré.
Le ministre a ensuite pointé du doigt les consommateurs de drogue : « La consommation s’est débridée, que ce soit pour le cannabis ou la cocaïne, et lorsqu’il y a une demande il y a une offre ».
« Ce n’est pas le fait que des quartiers, ce n’est pas que les gens des quartiers Nord de Marseille qui consomment de la drogue (…) Les quartiers populaires subissent les trafics et les consommateurs », a affirmé Gérald Darmanin.
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