Le départ sera donné dimanche à 13h35 locales (12h15 GMT) pour les 38 bateaux, répartis en 4 catégories (Ultimes, Imoca, Multi50 et Class40) de la 13e édition de cette course transatlantique bisannuelle qui a pour particularité de se jouer en double.
La Transat Jacques-Vabre (TJV) est le premier grand rendez-vous au large depuis le Vendée Globe, course mythique remportée par Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) le 19 janvier. Le Cléac’h fait l’impasse pour passer du temps avec son tout nouveau jouet « volant », un multicoques géant Ultime (Maxi Banque Populaire IX).
Sébastien Josse, lui, a été gâté un peu plus tôt, en juillet, et c’est avec un vrai bijou technologique qu’il s’élancera vers le Brésil dimanche pour un tout premier test grandeur nature.
Une machine capable de « voler »
Son Maxi Edmond de Rothschild est l’attraction de cette TJV, dans la classe Ultime, où seuls 3 bateaux sont engagés, dont celui de Thomas Coville (Sodebo), avec lequel il a explosé le record du tour du monde en solitaire en décembre 2016 (49 j 3 h). Le bateau a fait son temps et la partie sera bien compliquée face au Maxi Edmond de Rothschild.
« Le bateau est un super bateau, il est tout frais tout neuf, avec beaucoup d’innovations. C’est le tout début, on sait qu’il a un très gros potentiel », explique à l’AFP Sébastien Josse, associé à Thomas Rouxel sur la TJV.
L’enjeu pour le duo est d’apprendre à maîtriser la machine, capable de « voler » comme aucun monstre des mers ne l’a encore jamais fait. Grâce surtout à ses foils, présentés comme les plus grands du monde et qui sont des appendices capables de surélever ce bateau de 15 tonnes (pour 32 m de long et 23 m de large) au dessus de l’eau pour le faire filer à toute vitesse sans que ni coque ni flotteur ne touchent l’eau.
Lors des derniers entraînements, le trimaran a atteint régulièrement les 45 nœuds (environ 85 km/h). « C’est une masse, un A380 qui décolle. Des bateaux de cette dimension qui naviguent de manière nouvelle, ça attire le regard », souligne Josse.
Le marin, qui n’a pas encore la totale maîtrise du bateau, ne veut pas pousser la machine mais entend bien gagner avec une arrivée prévue vers le 12 ou 13 novembre.
Autres monocoques et petits multicoques
Outre les Ultimes, la part belle sera faite aux Imoca, ces monocoques de 18 mètres qui font vibrer le Vendée Globe. Ils seront 13 bateaux sur la ligne de départ, dont 5 sont équipés de « foils » pour constituer le groupe de favoris avec une arrivée prévue les 18-19 novembre.
Louis Burton (Bureau Vallée) s’est associé à sa femme Servane Escoffier pour aller chercher la victoire. Jean-Pierre Dick (Saint-Michel – Virbac), 4e du Vendée Globe, a lui choisi de faire tandem avec le 5e du Vendée Globe, Yann Eliès.
Chez les Multi50 (6 engagés), de petits multicoques de 15 m, la classe est relancée avec des bateaux neufs à foils comme Ciela Village, skippé par Thierry Bouchard en duo avec Olivier Krauss. Arrivée estimée les 15-16 novembre.
Enfin les Class40 (12 m), soit 16 voiliers monocoques en course, fermeront la Transat Jacques-Vabre vers le 25 novembre. Dans cette catégorie, dix-sept nations sont représentées.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.