Trump annonce que Nikki Haley « fera partie de notre équipe sous une forme ou une autre »

« Je pense qu'elle fera partie de notre équipe parce que nous avons beaucoup de mêmes idées », a-t-il précisé

Par Chase Smith
27 mai 2024 22:06 Mis à jour: 28 mai 2024 03:44

Après l’annonce par l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley qu’elle voterait aux présidentielles américaines pour Trump alors qu’elle l’avait défié lors des primaires républicaines, Donald Trump a déclaré être certain qu’elle rejoindra son équipe d’une manière ou d’une autre.

Mme Haley était ambassadrice américaine auprès des Nations unies sous la première administration Trump. Le 22 mai, lors de sa première intervention publique depuis son retrait de la course présidentielle, elle a indiqué qu’elle soutiendrait son ancien patron et adversaire, tout en qualifiant la présidence de Joe Biden de « catastrophe ».

Dans une interview accordée à la chaîne News 12 New York après un meeting de sa campagne à New York, Donald Trump a réagi au soutien public que Mme Haley lui a apporté après son retrait de la course à la présidence.

Interrogé sur la possibilité que Nikki Haley puisse faire partie de son équipe, voire en tant que sa vice-présidente, Trump a répondu positivement. « Je pense qu’elle fera partie de notre équipe parce que nous avons beaucoup de mêmes idées, les mêmes pensées », a-t-il laissé entendre. « J’ai apprécié ce qu’elle a dit. Vous savez, nous avons eu une campagne désagréable, c’était bien désagréable, mais c’est une personne très compétente et je suis sûr qu’elle fera partie de notre équipe sous une forme ou une autre. »

Ce soutien marque un changement important dans les relations publiques entre Haley et Trump malgré les batailles houleuses et souvent agressives lors des primaires. Le changement de ton de Mme Haley suggère un front plus uni du Parti républicain contre l’administration actuelle du démocrate Joe Biden, marquant un pas stratégique pour la consolidation du soutien conservateur avant les élections présidentielles en novembre.

Lors de l’interview, Trump a refusé de donner les noms de ses trois principaux candidats à la vice-présidence, mais il avait précédemment indiqué que Nikki Haley ne figurait pas sur cette liste.

L’ancien président a également déclaré dans une interview antérieure qu’il annoncerait probablement le nom de son vice-président en juillet, lors de la convention républicaine.

Soutien de Nikki Haley

Mme Haley a déclaré lors d’un événement à l’Institut Hudson, un groupe de réflexion basé à Washington où elle travaille actuellement : « Je place mes priorités sur un président qui soutiendra nos alliés et demandera des comptes à nos ennemis, qui sécurisera nos frontières. »

« Plus d’excuses », a-t-elle ajouté. « Un président qui soutiendra le capitalisme et la liberté. Un président qui comprend que nous avons besoin de moins de dette, pas de plus de dette. Trump n’a pas été parfait sur ces politiques. Je l’ai dit clairement à de nombreuses reprises. Mais Biden a été une catastrophe. Je voterai donc pour Trump. »

Mme Haley a appelé Trump à se procurer le soutien de ses partisans.

Bien qu’elle ait mis un terme à sa campagne, Nikki Haley continue de bénéficier d’un soutien dans les primaires républicaines. La semaine dernière, elle a obtenu 20 % des voix dans les primaires républicaines du Maryland et 18 % dans celles du Nebraska. Au début du mois, elle a obtenu 22 % des voix dans les primaires du Parti républicain de l’Indiana.

Mme Haley a critiqué les approches démocrates et républicaines en matière de politique étrangère, notamment en ce qui concerne Israël, l’Ukraine et la menace potentielle de la Chine à l’égard de Taïwan. Elle a souligné l’importance de traiter simultanément les questions intérieures et extérieures pour empêcher les ennemis de l’Amérique de se renforcer.

Nikki Haley a dénoncé la réaction des démocrates à la guerre entre Israël et le Hamas. Elle s’est référée à la décision de Joe Biden de suspendre la livraison de certaines armes à Israël, craignant qu’elles ne soient utilisées dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, où les derniers bataillons du Hamas seraient déployés.

Elle a également critiqué la réponse de Biden à la guerre en Ukraine, lui reprochant de ne pas avoir fourni à l’Ukraine ce dont elle avait besoin pour résister efficacement à l’invasion de la Russie.

Mme Haley a prévenu que la Chine observait attentivement la réaction des États-Unis à la guerre en Ukraine et que cette réaction pourra dissuader ou encourager Pékin à envahir Taïwan.

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