Trump déclare qu’il n’est «pas préoccupé» par les publications des démocrates sur l’enquête de destitution

Par Jack Phillips
9 novembre 2019 19:59 Mis à jour: 9 novembre 2019 19:59

Le président américain Donald Trump a déclaré aux journalistes vendredi matin qu’il n’était pas préoccupé par la quantité de transcriptions publiées par les démocrates et par les prochaines audiences publiques de la Chambre sur l’enquête de destitution.

« Je ne m’inquiète de rien. Tous les témoignages ont été probants. Je veux dire, pour la plupart, je n’ai jamais entendu parler de ces gens. Je n’ai aucune idée de qui ils sont », a-t-il déclaré aux journalistes. « C’est du : Trouvons les 10 personnes qui haïssent le plus le président Trump et mettons-les en avant », a ajouté M. Trump.

Il faisait référence aux fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères qui ont témoigné à huis clos.

En ce qui concerne les transcriptions, le président Trump a déclaré aux journalistes avant son départ pour la Géorgie : « Personne ne semble avoir de connaissances de première main », ajoutant que « chacune de ces personnes s’est discréditée. »

« Il y a de très bonnes personnes. Et vous avez des anti-Trump », a-t-il également déclaré à la presse.

Lors de la même conférence de presse, M. Trump a déclaré qu’il envisageait de publier la transcription de l’entretien téléphonique qu’il avait eu en avril 2019 avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a dit que cela ne le dérangeait pas que les gens le lisent parce qu’il veut être transparent.

« Je le donnerai s’ils le veulent, je le leur donnerai », a déclaré M. Trump aux journalistes avant d’ajouter : « Je n’aime pas le faire parce que c’est un si mauvais précédent. »

L’appel téléphonique avait eu lieu environ trois mois avant l’appel du 25 juillet, qui a déclenché la procédure d’enquête de destitution. Le président Trump aurait poussé l’Ukraine à enquêter sur les transactions commerciales de l’ancien vice-président Joe Biden et de son fils Hunter Biden dans le pays.

Dans l’ensemble, l’enquête de destitution est « un canular », a déclaré M. Trump. « Ils ne devraient pas tenir d’audiences publiques », a-t-il également fait remarquer, faisant référence à l’enquête de destitution qui passera à la phase publique la semaine prochaine.

Ses commentaires arrivent alors que le chef d’état-major de la Maison-Blanche, Mick Mulvaney, a défié une assignation à comparaître devant trois comités qui dirigent l’enquête. Il a été appelé à témoigner lors d’une réunion à huis clos, mais ne s’est pas présenté à 9 heures du matin, selon des informations parues dans la presse.

Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la gestion et du budget, lors d’une conférence de presse de la Maison-Blanche à Washington le 22 mars 2018. (Samira Bouaou/The Epoch Times)

« Les anciennes administrations démocrates et républicaines n’auraient pas été enclines à permettre aux conseillers principaux du président de participer à une procédure aussi ridicule, partisane et illégitime – pas plus que l’administration actuelle », a déclaré Hogan Gidley, secrétaire de presse adjoint de la Maison-Blanche, aux journalistes plus tôt cette semaine, selon Fox News.

Le mois dernier, la Maison-Blanche a envoyé une lettre à Adam Schiff (Démocrate-Californie), président du Comité du renseignement, à Eliot Engel (Démocrate-New York), président du Comité des affaires étrangères de la Chambre, et à Carolyn Maloney (Démocrate-New York), présidente intérimaire du Comité de surveillance, indiquant qu’elle ne se conformera pas à l’enquête.

D’après les dires de MM. et Mme Schiff, Engel et Maloney, Mick Mulvaney aurait été « directement impliqué dans un effort orchestré par le président Trump, son agent personnel Rudolph Giuliani et d’autres pour empêcher la tenue d’une réunion convoitée à la Maison-Blanche et de retenir près de 400 millions de dollars d’aide à la sécurité afin de faire pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky à mener des enquêtes qui profiteraient aux intérêts politiques personnels du président Trump et mettrait en péril notre sécurité nationale en tentant de le faire. »

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