L’ancien président Donald Trump, dans une interview accordée lundi matin, a critiqué le paysage médiatique des États-Unis en affirmant qu’il n’y a plus de « presse libre ».
En utilisant la crise actuelle à la frontière comme un exemple d’un manque de couverture adéquat, Trump a déclaré que « ce n’est plus une presse libre », lors de son interview sur le podcast de Lisa Boothe lundi matin. « C’est une presse avec laquelle il faut être très, très intelligents pour contourner, ils ne couvrent pas les mauvaises choses si celles-ci sont mauvaises pour les démocrates. C’est assez étonnant. Vous regardez une partie de la couverture et une partie de la tragédie qui se déroule à la frontière, et la couverture n’est pas à la hauteur. »
L’ancien commandant en chef a souligné : « Regardez NBC, ABC, CBS, et bien sûr CNN et MSNBC, et voyez – si vous regardez certaines de ces chaînes – ce n’est tout simplement pas couvert. C’est si peu couvert. C’est incroyable. Et c’est un problème énorme, parce que cela va détruire – cela va détruire notre pays. »
Tout au long de sa présidence, Trump a décrié les médias de « fake news », en utilisant ce terme péjoratif pour décrire les médias qui, selon lui, diffusent des récits qui le visent, lui et les partisans de l’ « Amérique d’abord » tout en favorisant généralement ses adversaires ou ses critiques. L’ancien président a également critiqué à plusieurs reprises MSNBC, le New York Times et CNN, affirmant que ces médias sont essentiellement des ailes du Parti démocrate.
Au cours du week-end, un photojournaliste de longue date de Getty, John Moore, a demandé à l’administration Biden de permettre aux professionnels des médias d’observer les agents des douanes et de la protection des frontières américaines (CBP) alors qu’un afflux massif de migrants illégaux arrive à la frontière sud.
« Je demande respectueusement aux douanes et à la protection des frontières américaines de cesser de bloquer l’accès des médias à leurs opérations frontalières », a écrit M. Moore sur Twitter vendredi. « J’ai photographié la CBP sous Bush, Obama et Trump, mais aujourd’hui, aucun accès n’est accordé aux médias. Ces images au long objectif [ont été] prises du côté mexicain. »
The photographs in this tweet string were taken with a telephoto lens from across the border in Mexico. Until now, US photojournalists haven’t needed to stand in another country to photograph what’s happening – in the United States.
— John Moore (@jbmoorephoto) March 20, 2021
There’s no modern precedent for a full physical ban on media access to CBP border operations. To those who might say, cut them some slack – they are dealing with a situation, I’d say that showing the US response to the current immigrant surge is exactly the media’s role.
— John Moore (@jbmoorephoto) March 19, 2021
« Il n’y a aucun précédent moderne pour une interdiction physique complète de l’accès des médias aux opérations frontalières du CBP », a ajouté M. Moore dans un autre commentaire sur Twitter. « À ceux qui pourraient dire, soyez indulgents – ils font face à une situation, je dirais que montrer la réponse des États-Unis à la vague actuelle d’immigrants est exactement le rôle des médias. »
Des sondages récents ont suggéré que les Américains se méfient largement des médias de masse. Un sondage Gallup publié l’année dernière a montré que seuls 9 % des Américains font « très » confiance aux médias et 31 % leur font « assez » confiance. Dans le même temps, 33 % n’ont « aucune confiance » dans les médias et 27 % n’en ont « pas beaucoup », selon l’enquête. Dans d’autres sondages, un nombre important d’Américains ont reproché aux médias d’exacerber la division politique aux États-Unis.
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