Les conseillers du président américain Donald Trump « veulent qu’il perde » l’élection « et lui mentent », déclare Patrick Byrne, l’ancien PDG d’Overstock.com, qui déclare avoir participé à une longue réunion à la Maison-Blanche le 18 décembre.
« Les propres conseillers de Trump lui mentent et poussent le personnel ‘à faire en sorte que le président abandonne’, pendant qu’eux-mêmes bloquent Trump », a écrit Patrick Byrne sur Twitter le 20 décembre.
M. Byrne a notamment cité le chef de cabinet de la Maison-Blanche Mark Meadows, l’avocat général Pat Cipollone et deux avocats qu’il a appelés par leurs prénoms, Eric et Derek. La Maison-Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaire avant la mise sous presse de cet article.
« Je peux vous l’assurer : le président Trump est très mal conseillé par ses conseillers », a continué M. Byrne. « Ils veulent qu’il perde et lui mentent. Il est [entouré] de médiocrités mensongères. »
Trump n’a pas concédé l’élection de 2020, qu’il estime lui avoir été volée. Son équipe juridique et des tiers comme SidneyPowell poursuivent des actions en justice dans six États, dont plusieurs sont en instance devant la Cour suprême des États-Unis. L’équipe juridique du président a également poussé les assemblées législatives des États à affirmer leur pouvoir constitutionnel de nommer les électeurs.
Les messages de M Byrne semblent être une réaction aux reportages des médias selon lesquels le président aurait discuté de la déclaration de la loi martiale lors de la rencontre du 18 décembre. M. Byrne a déclaré que ces affirmations étaient « 100 % fausses ». L’avocate Sidney Powell, qui était également présente à la réunion, a également contesté ces affirmations.
« Les gens qui disent cela, y compris ceux qui l’entourent, sont des menteurs », a écrit Me Powell sur Twitter le 20 décembre.
M. Byrne a déclaré : « C’est 100 % gagnable. Pas besoin de loi martiale. Sydney et [le lieutenant général Michael] Flynn ont présenté une option dont j’estime les chances de succès entre 50 à 75 %. Son état-major tente de le convaincre de ne rien entreprendre, mais d’accepter la situation. En tant que PDG, j’ai eu le cœur brisé de voir ce que le président traverse. Il est trahi de l’intérieur. »
M. Byrne a affirmé avoir passé 4 heures et demie à la Maison-Blanche. Les médias ont également cité des sources anonymes affirmant que pendant la réunion, le président aurait discuté de la possibilité de nommer Me Powell comme procureur spécial pour enquêter sur la fraude électorale. Me Powell n’a pas répondu à une demande de commentaire au moment de la mise sous presse.
M. Byrne a assuré que le président « veut continuer à se battre ». Selon lui, ceux qui s’opposent aux plans de Trump s’inquiètent de la façon dont de telles mesures pourraient être perçues dans les médias.
« [Mark] Meadows et le personnel juridique dirigés par GC Cippolone éteignent de manière par réflexe chaque discussion ou idée raisonnable présentée. Leur état d’esprit est automatique : ‘Nous ferions mieux de ne pas tenter cette option, cela pourrait ne pas marcher, cela nuirait à votre réputation dans la presse’ », a écrit M. Byrne. « Sans blague, ils disent ce genre de choses. »
« Ils se plient en quatre pour trouver des raisons de lui dire qu’il ne peut rien y faire. Il doit les virer tous ou il perdra. »
« Trump est persuadé qu’il a gagné et il a vraiment gagné. Je n’ai pas voté pour lui, mais je ne veux pas voir notre pays détourné dans une opération psychologique. »
Élections américaines – L’ingérence étrangère
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