Trump réchappe à une nouvelle tentative d’assassinat présumée

Par Epoch Times avec AFP
16 septembre 2024 07:29 Mis à jour: 16 septembre 2024 08:19

Le FBI a annoncé dimanche enquêter sur « une tentative d’assassinat présumée » ayant pour la deuxième fois en deux mois visé Donald Trump, le candidat républicain étant « sain et sauf » et un suspect ayant été arrêté.

Dans une campagne présidentielle particulièrement tendue à une cinquantaine de jours de l’élection du 5 novembre, l’ex-président et candidat républicain, qui se trouvait sur le parcours de son club de golf chez lui en Floride, est « sain et sauf après des coups de feu (tirés) près de lui », a d’abord annoncé dans deux lignes de communiqué Steven Cheung, directeur de la communication de sa campagne, en début d’après-midi.

Les équipes du milliardaire et tribun républicain de 78 ans ont ensuite transmis à la presse des textos et messages assurant : « N’ayez crainte, je suis en sécurité et je vais bien. Personne n’a été touché. Grâce à Dieu ».

L’individu était caché dans les buissons et était armé d’un fusil d’assaut. (Photo Joe Raedle/Getty Images)

Le Secret Service, police d’élite chargée de la protection des présidents, anciens présidents et personnalités politiques de premier plan, a annoncé une enquête sur ces tirs qui se sont déroulés « peu avant 14H00 » locales (18H00 GMT).

Plusieurs de ses agents ont « ouvert le feu sur un homme armé » qui se trouvait près du bord du terrain de golf de Donald Trump, et un fusil AK-47 à lunette a été retrouvé, ainsi que deux sacs à dos et du matériel d’enregistrement vidéo, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse.

Le suspect a pris la fuite à bord d’une voiture noire, mais un témoin a permis à la police d’identifier le véhicule et les autorités l’ont retrouvé.

Un suspect potentiel en garde à vue

« Nous avons quelqu’un en garde à vue qui est un suspect potentiel », a déclaré Ric Bradshaw, shérif du comté de Palm Beach, lors de cette conférence de presse.

Mais un responsable du Secret Service, Rafael Barros, a reconnu devant des journalistes que les autorités n’étaient « pas sûres à l’heure actuelle que l’individu ait pu tirer sur les agents ».

Cet événement survient dans une campagne déjà totalement folle qui a vu cet été le candidat républicain échapper à une première tentative d’assassinat, le président démocrate Joe Biden jeter l’éponge et sa vice-présidente Kamala Harris le remplacer au pied levé.

Joe Biden s’est dit « soulagé » que son rival n’ait « pas été touché » et a loué le « travail de Secret Service et des forces de l’ordre fédérales partenaires ». Dans un communiqué de la Maison-Blanche, le président sortant a réaffirmé qu’il n’y avait « aucune place pour la violence politique ou pour n’importe quelle forme de violence dans notre pays ».

Le 13 juillet, Donald Trump, président entre 2017 et 2021, avait été blessé à l’oreille par les tirs d’un jeune Américain, abattu par les forces de l’ordre, après avoir fait un mort et deux blessés dans l’assistance d’un meeting de campagne en Pennsylvanie, l’un des six ou sept États clés de la présidentielle, dans le nord-est du pays.

Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde et ont bouleversé la campagne pour le scrutin du 5 novembre.

Ce fiasco sécuritaire avait conduit à la démission de la patronne du Secret Service et au placement en congé d’office d’au moins cinq agents de cette unité.

Une semaine plus tard, le 21 juillet, sous la pression de son propre camp démocrate après un débat calamiteux contre Donald Trump, le président Biden, 81 ans, avait renoncé à se représenter et laissé la place à sa vice-présidente Harris.

Depuis, la campagne a pris un tour très acrimonieux entre le tempétueux homme d’affaires new-yorkais et sa rivale de 59 ans, ancienne procureure et sénatrice de Californie qui a bénéficié d’un véritable élan depuis son entrée en course fin juillet.

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