Le président américain Donald Trump a répondu aux affirmations du commissaire républicain de la ville de Philadelphie, Al Schmidt, qui est apparu sur CNN, affirmant qu’il n’y avait aucune preuve de fraude électorale dans la ville lors de l’élection présidentielle de 2020.
Mercredi, Trump a utilisé Twitter pour adresser les propos de M. Schmidt, qu’il a appelé un « RINO », abréviation pour « un républicain de nom seulement ».
« Un gars nommé Al Schmidt, un commissaire de Philadelphie et soi-disant républicain (RINO), est utilisé à grande échelle par les faux médias pour expliquer comment les choses étaient honnêtes en ce qui concerne l’élection à Philadelphie », a-t-il écrit. « Il refuse de regarder une montagne de corruption et de malhonnêteté. Nous gagnons ! »
Les commentaires de Trump sont arrivés après que CNN a demandé à M. Schmidt s’il avait vu des preuves de « fraude généralisée » dans le décompte des votes à Philadelphie, la plus grande ville de Pennsylvanie et l’une des principales villes du pays dirigée par les démocrates.
« Je n’en ai pas vu », a répondu M. Schmidt. « Si des preuves de fraude généralisée ou des preuves de fraude quelconque sont portées à notre attention, nous les examinons et nous les transmettons aux forces de l’ordre, comme nous le faisons toujours à chaque élection. »
« J’ai vu les choses les plus fantastiques sur les médias sociaux, faisant des allégations complètement ridicules qui n’ont aucun fondement dans les faits », a-t-il poursuivi. « Je me rends compte que beaucoup de gens sont heureux de cette élection et beaucoup de gens ne sont pas heureux de cette élection. Une chose que je ne peux pas comprendre, c’est à quel point les gens ont faim de consommer des mensonges et de consommer des informations qui ne sont pas vraies. »
Ce lundi, l’équipe de campagne de Trump a lancé une nouvelle action en justice visant à empêcher la certification des résultats des élections en Pennsylvanie, alléguant que les comtés démocrates et républicains n’ont pas suivi les mêmes règles concernant les bulletins de vote par correspondance défaillants, et que les observateurs républicains ne pouvaient pas voir le processus de dépouillement des bulletins de vote à une distance significativement proche.
« Si vous étiez démocrate à Philadelphie, vous étiez autorisé à travailler en dehors des limites des restrictions concernant la résolution des bulletins de vote défectueux, parfois appelée ‘correction’ », a expliqué Matt Morgan, avocat général de la campagne Trump, lors d’une conférence de presse lundi. « Mais si vous étiez dans les comtés républicains de l’État de Pennsylvanie, vous n’étiez pas autorisé à le faire car ils suivaient strictement le texte de la loi en Pennsylvanie. »
Le procès inclut également un employé de la poste du comté d’Érié qui a affirmé avoir entendu ses superviseurs parler de bulletins de vote antidatés illégalement qui sont arrivés en retard de sorte qu’ils semblaient légitimes. Sa plainte a également été citée par le sénateur Lindsey Graham (Parti républicain, Caroline du Sud) dans une lettre adressée au ministère de la Justice, demandant une enquête fédérale.
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